Ce qui pourrait tuer 10 millions de personnes innocentes par an
On ne sait plus (je ne sais plus non plus) sur quel ton, et avec quels mots le dire : la surconsommation d'antimicrobiens crée des «superbactéries» pharmaco-résistantes qui pourraient tuer 10 millions de personnes par an dès 2050.
J’ai ici quelques chiffres qui peuvent faire froid dans le dos :
Selon l'Organisation mondiale de la santé, environ 520 000 personnes sont assassinées chaque année. Près de 1,25 million de personnes meurent chaque année dans un accident de la route dans le monde.
Selon l'Institut national du cancer, il y a eu 8,2 millions de décès liés au cancer dans le monde en 2012. Environ 5,8 millions de personnes meurent chaque année d’un accident vasculaire cérébral.
Et pourtant, si nous continuons à distribuer des antibiotiques tels que des bonbons d'Halloween, le nombre de décès dus à des superbactéries résistantes aux médicaments pourrait dépasser chacun de ces chiffres. J’en parlais déjà il y a quelques années (voir mon cours sur le sujet, ici), suite à la réaction des Nations Unies, aux abois, qui se sont réunis de façon exceptionnelle pour mettre le sujet sur la table, car, même si c’est ignoré de beaucoup, la surconsommation d’antimicrobiens est sur le point de provoquer "une crise mondiale" qui pourrait avoir un impact durable et durable société.
Antimicrobiens ?
Pour clarifier, les médicaments antimicrobiens rassemblent à la fois les antibiotiques et les antifongiques. Oui, les antifongiques… ceux qu’on vous donne lorsque vous avez une infection fongique… une mycose pour dire les choses comme elles sont. Mais pas que ! Parce que ces médicaments antimicrobiens sont aussi utilisés avec une régularité étonnante dans notre bétail et nos cultures. En somme, partout. Je pense que je ne vous apprends rien si je vous dis qu’ actuellement, les infections à bacilles ultrarésistants, ou «superbactéries», tuent environ 700 000 personnes chaque année. Régulièrement, on me parle d’untel ou unetelle qui sont allés à l’hôpital pour une procédure bénigne et qui reviennent avec une bactérie ultrarésistante contre laquelle déjà plusieurs mois d’antibiotiques n’ont servi à rien, qui progresse, et qui fait qu’on l’attaque comme un cancer, à coup d’une forme de chimiothérapie. Oui, on en est là… et pour moi, c’est très difficile parce que je sais que j’ai la solution, mais que, comme dirait mon cher papa, tout le monde ignore parce que « si ça marchait, ça se saurait ».
Et pourtant, l’effet des huiles essentielles sur les bactéries résistantes a été démontré… scientifiquement, mais ça n’est pas très rentable que ça se sache. Il faut dire, qu’ils sont nombreux ceux qui ignorent que ça marche, et encore moins qu’il existe un moyen de se protéger de ces super bugs. Cela n’est pas parce que ça n’est pas enseigné à l’école de médecine que ça n’existe pas (ou que ça ne marche pas…).
Tenez, par exemple : L'infection la plus courante est la tuberculose, qui a développé une résistance à la plupart des traitements antimicrobiens et est responsable d'environ 230 000 décès par an. Si cela n’était pas suffisant, sachez que ces chiffres pourraient augmenter de plus de 1400% dans les 30 prochaines années. J’ignore comment ça se passe en Europe (mais le rapport de la sécu vient de montrer que les Français sont de plus en plus malades… donc…), en 2015, les pharmacies américaines ont distribué près de 270 millions de doses d'antibiotiques, soit suffisamment pour que cinq Américains sur six reçoivent des antibiotiques chaque année. Le CDC a signalé qu'au moins 30% de ces ordonnances étaient inutiles. Ca doit être plus ou moins le cas partout dans le monde… Il n’est pas rare qu’un client m’avoue qu’on lui a fait prendre des mois et des mois d’antibiotiques pour un problème qu’il est courant de régler en quelques semaines avec des huiles essentielles. Mais quand on « attrape » quelque chose de grave, on a trop peur de « perdre du temps » avec une approche naturelle (qui, de plus, ne provoque pas d’effets secondaires). On préfère faire confiance à celui qui manipule la chimie (et qui est soutenu par tout un groupe pharmaceutique).
C’est pour cela que nous, les praticiens holistiques avons à réparer les dégâts de ces prises excessives de médicaments chez ceux qui ont été contraints de réaliser que tout ça ne leur faisait pas du bien. En effet, plus de 40% des prescriptions d'antibiotiques sont destinées à traiter des problèmes respiratoires tels que les infections des sinus ou des oreilles, les allergies ou même le rhume, environ la moitié de ces prescriptions peut être inutile. La plupart des toux, des rhumes et des maladies des voies respiratoires supérieures sont le résultat d'infections virales contre lesquelles les antibiotiques sont inutiles. Alors que dans ce domaine, rien ne remplace un traitement aromatique ! Et puis, ces médicaments antimicrobiens ont aussi un impact important sur nos bactéries intestinales, essentielles au bon fonctionnement du système immunitaire. Sans intestin sain, notre corps devient plus susceptible à une foule de maladies qui vont réclamer encore plus de produits chimiques qui salissent non seulement nos organismes mais aussi tout l’environnement.
Vivre propre est une chose… se soigner propre en est une autre.
Mais se soigner propre va décidément devenir une obligation qui va déranger malheureusement toute une industrie : celle des pharmaciens. On ne peut pas se soigner propre avec des produits chimiques… et c’est ce que tout médicament est devenu aujourd’hui.
Un produit sale
Alors, bien que ces médicaments puissent être très efficaces pour lutter contre les infections dans le cas d’une opération du ventre, l’installation d’une prothèse, une césarienne, il faut se rappeler qu’une consommation excessive peut rapidement conduire à des superbactéries résistantes. Les bactéries qui survivent à un traitement antibiotique transmettent leurs propriétés de résistance lors de leur réplication, ce qui entraîne des infections plus dangereuses et plus résistantes. Ainsi, lorsque l’infection réapparaîtra, les antibiotiques utilisés pour la combattre deviendront pratiquement inutiles. Selon le New York Times, « Le problème menace les peuples du monde entier.
Selon les experts des Nations Unies, 2,4 millions de personnes en Europe, en Amérique du Nord et en Australie pourraient mourir d'infections pharmaco-résistantes, rendant les procédures hospitalières de routine, telles que la chirurgie de remplacement du genou et l'accouchement, beaucoup plus risquées qu'elles ne le sont aujourd'hui".
Donc… il n’y pas trente six choses à faire : nous devons agir maintenant en apprenant les bons gestes alternatifs, à savoir, un bon usage des huiles essentielles, en parler, partager, faire passer le message. Je pense qu’au-delà des risques sanitaires, c’est surtout la menace économique qui risque de faire avancer les choses. D’après les rapports d’experts, «les dommages économiques causés par la résistance aux antimicrobiens non contrôlée pourraient être comparables aux chocs subis lors de la crise financière mondiale de 2008-2009 en raison de l'augmentation spectaculaire des dépenses de santé. Un impact sur la production alimentaire et fourragère, le commerce et les moyens de subsistance; et une augmentation de la pauvreté et des inégalités. »
Je me sens une mini miette insignifiante à coté des grandes instances de la santé, une miette, ou une goutte d’eau si vous voulez. Mais je peux ajouter mon grain de sel.