Changer d'alimentation ? Facilitez-vous la vie avec l'aromathérapie
Le plus difficile lorsque l’on a compris l’importance d’éliminer certains aliments de ses repas est de savoir ce qu’il est possible de faire progressivement ou pas. Et c'est encore ce qu'on me demande le plus !
Il m’arrive encore trop souvent d’avoir à expliquer à quelqu’un qui souffre de divers problèmes, physiques ou émotionnels, que ce qu'on lui a appris jusqu'à présent n'est peut être pas ce qui lui convient le mieux.
Par exemple, j'ai parmi mes clientes des naturopathes qui se rendent compte qu'elles se sont rendues malades en suivant tous les beaux préceptes nutritionnels enseignés dans les livres officiels!
Et puis il y a tous les autres... ce qui ne comprennent pas pourquoi
Ils sont fatigués, ne savent pas s'ils mangent équilibré, ont des doutes... savent seulement qu'ils font quelque chose de travers mais ne savent pas quoi.
Ce qu'ils ont en commun : ne pas pouvoir résister au lait, fromage et baguette, chocolat chaud, glaces etc...
Ils savent seulement qu'ils ne sont pas allergiques. Alors qu'est-ce qui ne va pas ?
Je leur dis : vous souffrez sans doute d’une sensibilité au lait. Je leur explique la différence entre sensibilités et intolérances, voire même, pourquoi ce ne sont pas des allergies.
Mais il arrive que le tout soit lié !
Alors éclaircissons enfin le sujet.
Quant il faut éliminer le lait de son alimentation (de sa vie !)
Aujourd'hui, il y a des tas de raisons de ne plus toucher aux produits issus du lait de vache, parce que trouver du lait cru, de vaches heureuses ayant profité d'une belle herbe verte, est devenu un luxe. Le lait pasteurisé ou pire, homogénéisé n'est plus du lait : c'est un produit transformé et votre corps va le combattre comme n'importe quel autre produit qu'il ne reconnait pas.
Le liquide douteux que l'on met à notre disposition aujourd'hui n'est plus qu'une belle vacherie, et je ne suis pas la seule à le dire.
Si vous souhaitez profiter du lait de vache ou de chèvre, choisissez les entiers et crus. Pareil pour la crème, les yaourts et le beurre. Entiers, et crus.
Les sensibilités, que l’on mesure en réponse IgG, sont chroniques.
Elles ne sont pas faciles à détecter et se manifestent de façon subtile, donc souvent non identifiées (ni investiguées) par les médecins.
Et pourtant, elles sont associées à l’inflammation chronique du système digestif et ses multiples conséquences, inclus l’intestin hyper perméable.
Dans ce cas là aussi, vous priver de lait vous semble impossible.
En effet, une bonne indication qu’il y a sensibilité à un aliment reste l’attirance que l'on ressent, le besoin qu’on a de le consommer.
C’est encore plus vrai en ce qui concerne le lait (comme ça l’est avec le sucre et le gluten) : l’addiction au lait peut se comparer à une addiction aux opiates, et le manque éprouvé quand on ne le consomme plus est réel. Même s’il ne s’agit pas de convulsions, les symptômes peuvent créer des problèmes fonctionnels réels et faire le lit de véritables allergies aigues potentiellement mortelles.
Quoi qu'il en soit, les symptômes sont débilitants, il faut le dire tout haut.
Voici un exemple issu d’un cas réel :
Il s’agit d’un garçon de 12 ans qui souffre de TDAH, rien de l’aide.
Il n’arrive pas à se concentrer et réagit violemment à ses camarades, est irritable et déprimé. Par contre, ses relations avec ses parents sont parfaites.
Au cours de divers tests, on découvre des signes évidents de troubles du système digestif, une sensibilité à de nombreux aliments et une résistance à de nombreux choix alimentaires. Un test antérolab révèle une sensibilité à la caséine et au gluten.
Les parents avaient déjà éliminé le gluten de l’alimentation de leur fils, mais ils avaient conservé le lait, tout simplement parce que son manque était trop impressionnant, augmentant ses symptômes dégressifs (dépression, comportement, irritabilité, secousses nerveuses).
Donc, tout le protocole d’élimination n’avait pas fonctionné simplement parce que, dans leur compassion pour leur fils qui souffrait tant de ces éliminations, ils lui avaient gardé le lait.
Quand changer signifie "tout changer d'un coup" !
Il est vrai qu’il est pénible de tout éliminer d’un coup ! Mais ne pensez vous pas que quitte à vivre les symptômes de manque, autant les vivre le moins longtemps possible ?
Il est vrai qu’en matière de drogue et d’alcool, on y va progressivement avant la coupure définitive. Mais en matière d’alimentation, il ne faut pas faire demi mesure.
Ne faites pas durer la souffrance en commençant par le blé, puis le sucre et enfin le lait. Raccourcissez le processus.
Il existe des suppléments pour faciliter les choses (j’en parle dans l’Equilibre anti-candida) et surtout, il existe des huiles essentielles.
Changer plus facilement avec un peu d'aromathérapie
Voici un mélange d'huiles essentielles qui complémente à merveille un changement d'alimentation visant à éliminer caséine, gluten et sucre.
Ce mélange aromatique pour application locale aide à stabiliser la glycémie, tout en soutenant l’énergie, combattant l’inflammation, remontant le moral, et calmant le système nerveux.
C’est un mélange à masser sur les avant-bras, de l’intérieur des poignets jusqu’à l’intérieur du coude, au moins deux fois dans la journée.
Mélange aromatique de soutien des régimes d'élimination
Dans 10 ml d’huile de base : 50% huile infusée à l’hypericum perforatum et 50% huile neutre (amande)
Faites tomber :
2 gouttes d’HE de vétiver,
3 gouttes d’HE de sauge sclarée,
1 goutte d’HE de rose otto,
1 goutte d’HE de cannelle de Chine,
5 gouttes d’HE de myrte verte,
5 gouttes d’HE de menthe bergamote,
3 gouttes d’HE de marjolaine (origanum majorana).
Pour les enfants de moins de 7 ans, doublez simplement le montant d’huile de base.
Idéalement, il faut y ajouter quelques suppléments tels que :
Gélules d’hypericum perforatum (millepertuis),
Oméga 3 1000 mg,
Vitamine C 1000 mg,
Multi vitamines B,
SAMe,
Le soir : mélatonine et 5HTP.
Et vous, comment vivez vous votre relation aux aliments ? Avez-vous conscience que vous ne pourriez pas vous passer de certains d'entre eux ? Avez-vous décidé de réagir (et d'agir) ?
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