Aménorrhée : agissez naturellement sans la pilule !
Vous subissez des règles irrégulières ? Vos règles se sont peut-être arrêtées sans raison particulière ? Ces lignes vont vous aider à retrouver la régularité de votre cycle sans avoir recours à la chimie d’une pilule.
Avoir un cycle régulier est très important dans la vie d’une femme, pour une bonne santé à long terme ;
J’ai connu des femmes qui ne supportaient pas d’avoir leurs règles et qui choisissaient de prendre une pilule qui les éliminent… en dépit des dérèglements hormonaux et des conséquences obligatoires sur la santé.
Pourtant, que ce soit artificiellement ou pas, avoir des règles irrégulières ou absentes a des conséquences sur l’organisme et montre bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas.
C’est pourquoi, au lieu de se fabriquer des règles artificielles (ou de les éliminer) à coup de pilule, le mieux reste de faire en sorte de travailler sur notre équilibre général pour que tout se passe bien.
Qu’est-ce qui fait que pour certaines, avoir ses règles n’est pas une partie de plaisir ?
Le syndrome prémenstruel, plus ou moins intense et invalidant,
Le syndrome polykystique.
Et puis, il y a des femmes qui ont une aménorrhée secondaire, c’est-à-dire, une absence de règle pendant au moins 6 mois.
En gros, un tiers des femmes souffre de déséquilibres liés au cycle menstruel.
Heureusement, l’aromathérapie holistique fourni d’excellents moyens de tout remettre en place dans la majorité des cas.
En effet, la plupart des facteurs qui déséquilibrent nos règles viennent :
d’un niveau anormal de sucre dans le sang,
de divers déséquilibres du foie liés à son énergie et à sa toxicité,
de problèmes intestinaux
et du syndrome de fatigue chronique des surrénales.
Vous devez agir à la fois sur votre alimentation et équilibrage général via l'aromathérapie holistique.
Donnez les bons nutriments à votre corps
C’est le cas pour tous les problèmes chroniques : la première chose à faire est d’absorber les nutriments qui vont participer à une bonne immunité, une bonne régénération cellulaire, une bonne élimination, un bon moral et une bonne capacité de rééquilibrage général.
(L'Essentiel de l'Equilibre vous donne les informations qui vous permettent d'agir sur le méridien de la rate et augmenter votre niveau général d'absorption.)
Donc, bien sur, il faut manger correctement… mais c’est quelque chose qui ne veut rien dire en valeur absolue : nous avons tous des besoins différents.
Ceci dit, la bonne direction à prendre est la même pour tous :
Soigner son système digestif.
Depuis un bon niveau d’acide dans l’estomac qui va fournir les enzymes digestives nécessaires à une bonne digestion et une bonne absorption des nutriments.
En passant par la gestion de l’inflammation interne via le contrôle de la candidose, l’identification des sensibilités alimentaires et l’élimination des métaux lourds :
Manger, boire et respirer propre : loin des sources de toxicité que sont :
Les aliments transformés, sucrés, raffinés, industriels, l’alcool, l’agriculture conventionnelle, la prise de médicaments, l’environnement pollué.
Pour faciliter une bonne activité hormonale, il est important de maintenir le niveau de sucre dans le sang aussi bas que possible. Les aliments non transformés et naturels sont les plus aptes à vous aider dans ce sens là.
Un bon apport protéiné est tout aussi important : les femmes sont souvent moins attirées par les protéines que les hommes, alors que nous devrions en consommer à chaque repas, même en petite quantité, parce que le gros de notre alimentation doit rester les légumes et un peu de fruits.
Les graisses de bonne qualité sont indispensables : alors celles qui se mettent au régime sans gras se préparent des jours compliqués…
Les fibres et un bon transit aideront à éliminer les excès d’estrogènes de l’organisme.
Dans tous les cas, privilégiez les aliments a haute densité nutritionnelle comme le foie, les œufs, les poissons gras, les feuilles vertes, l’huile de coco et d’avocat, le lait cru, le fromage cru, le beurre cru.
2. Mangez suffisamment
Trop de femmes ont des problèmes d’irrégularité hormonal simplement parce qu’elles ne mangent pas assez.
Cette tendance à ne pas manger assez et à faire attention à sa consommation de calorie est un gros facteur de déséquilibre !
J’ai des clientes qui se mettent au régime anti-candida et qui sont toutes surprises de prendre 4 kilos alors que d’autres en perdent 4 ou plus ! Pourquoi ?
Parce que dès que vous agissez pour rendre ses moyens d’action à votre corps en lui donnant les nutriments dont il a besoin, il peut enfin absorber ce dont il a besoin et éliminer ce dont il n’a pas besoin. Je fais partie de celles qui pour rien au monde ne tenterait de retrouver ma soit disant ligne sachant combien je souffrais alors que je pesais 10 kilos de moins !
On peut s’enrober un peu sans devenir grasse pour autant et gagner une vitalité, une peau, un moral inconnu jusque-là…
3. Faites l’exercice dont vous avez besoin
Si je vous dis que l’exercice est important pour la fertilité, vous comprendrez qu’il participe à l’équilibre hormonal, jusqu’à un certain point.
En effet, l’excès d’exercice est contre productif ici.
Contentez-vous de 30 à 60 mn par jour et ne vous prenez pas pour un athlète de compétition (nombreuses sont les athlètes qui n’ont plus leur règles…). Prenez plaisir à votre activité… à un rythme modéré.
4. Gérez votre stress
Combien d’entre vous mesdames ont vécu un événement stressant suivi d’un mois sans règle ?
Tant que cela reste occasionnel, tout va bien. Par contre, s’il s’agit de stress chronique votre profil hormonal peut être profondément perturbé.
En effet, le stress est le principal perturbateur d’équilibre dans l’organisme en agissant sur le grand axe hypothalamus-hypophyse-surrénal : c’est du bon fonctionnement de cet axe que dépend la production d’estrogènes et de progestérone.
Un grand nombre des symptômes de fatigue chronique, à savoir une chute de libido, un syndrome prémenstruel intense, un problème de poids récalcitrant, y sont souvent reliés. Les femmes chroniquement stressées entretiennent le dysfonctionnement de cet axe et se fabriquent des déséquilibres menstruels et de l’infertilité.
D’où l’importance de la gestion du stress (conjuguée à un bon apport nutritionnel).
Si vous faites partie de celles qui subissent le stress plus qu’elles n’en sont stimulées positivement, agissez quotidiennement pour le diminuer et surtout, soutenir vos surrénales grâce à ces quelques conseils efficaces.
5. Optimisez votre élimination
Il est indispensable d’évacuer nos excès d’hormones. Et il n’y a pas 36 façons de les évacuer : c’est en allant aux toilettes après chaque repas.
Pour certaines, aller aux toilettes une fois par jour relève de l’exploit. Si c’est votre cas, changez cela en suivant les conseils que je donne ici contre la constipation chronique.
Toute votre santé repose sur la qualité de fonctionnement de votre système digestif, donc, de l’équilibre de votre flore intestinale.
Plus précisément, de plus en plus de résultats de recherche montrent combien notre flore a d’impact sur notre équilibre hormonal.
Une dysbiose comme celle que l’on trouve chez les personnes atteintes de candidose chronique et d’intestin perméable entretient la stimulation constante de l’immunité. Cette stimulation monopolise aussi le niveau d’insuline, augmente la production d’androgènes et interfère avec le développement des follicules (d’où des problèmes de fertilité).
Pour rééquilibrer votre flore, je vous renvoie à un article qui vous dit tout.
Faites-vous le cadeau d’un sommeil régulier
On ne le dit pas assez, mais la régularité du sommeil est déterminante dans la fonction menstruelle.
A la base il y a l’horloge circadienne et de ses rythmes dont dépend la sécrétion des hormones relâchées le jour et la nuit.
C’est pour cela que les femmes qui travaillent la nuit ont de plus grandes chances de subir des perturbations hormonales que celles qui travaillent le jour. C’est la même chose pour celles qui ont des horaires de travail irréguliers et dans des conditions stressantes.
Cela me fait penser à la fois où je suis intervenue dans un hôpital du coin (ici, en Nouvelle Angleterre) pour montrer au personnel hospitalier des exemples de fonctionnement des huiles essentielles.
J’ai vu un grand nombre d’infirmières sur lesquelles j’appliquais des mélanges d’huiles sur le bras : je ne crois pas en avoir vu une seule en bon état. Et c’est quelque chose qui m’a assez choquée d’ailleurs. Toutes étaient malades. Et je pense qu’elles devaient toutes se droguer aux médicaments pour tenir le coup.
Je trouve très triste que le milieu médical traite son personnel aussi mal et ne respecte pas plus que ça l’intégrité individuelle des femmes qui se consacrent à la santé des autres en dépit des prescriptions souvent révoltantes des médecins.
J’espère que ces femmes là ont le réflexe de bien se supplémenter et de se nettoyer des toxines auxquelles elles sont en contact de part leur travail. Cette toxicité est pire que tout.
2. Fuir la toxicité environnementale
Notre société moderne nous fait beaucoup de cadeaux, inclus de plus en plus de sources de toxicité grâce à notre alimentation, à notre air et à notre eau, mais aussi via nos produits de soin, nos cosmétiques et les produits d’hygiène industriels.
Cette toxicité est pire que tout, je le disais plus haut, parce que c’est celle qui affecte nos hormones. On l’appelle « perturbatrice endocrinienne ».
Les perturbateurs endocriniens augmentent les risques de perturbations menstruelles, mais aussi les risques de déséquilibres thyroïdiens (de plus en plus courant, surtout chez les infirmières), l’obésité (aussi dans le médical) et le cancer.
On ne peut pas complètement éviter ces perturbateurs, mais on peut s’efforcer d’éviter d’y être en contact.
Pour commencer, faites-vous même vos produits cosmétiques. Si vous ne l'avez pas déjà, vous trouverez ici le livre qui vous dit tout.
Ensuite, évitez d’avoir recours à la plupart des produits pharmaceutiques pour soigner des bobos qui peuvent être prévenus et soignés facilement avec les huiles essentielles (qui elles ne laissent pas de trace toxique dans le corps).
Vous trouverez ici largement de quoi changer vos habitudes.
Enfin, voici un protocole aromatique efficace avec lequel vous pouvez agir sur votre aménorrhée (absence de règles) sans vous intoxiquer.
Aromathérapie de l'aménorrhée
Il s’agit d’un mélange A et d’un mélange B, à appliquer sur le ventre via un massage et de la prise de Damiana (Turnera aphrodisiaca) en gélule . Bien sur, en ayant la cohérence de suivres les conseils d'équilibre général donnés plus haut.
Procurez vous des gélules de Turnera aphrodisiaca sur amazon.fr, de l’huile d’argan et les huiles essentielles suivantes (sur Huiles et Sens.com pour vous faire rembourser par la mutuelle ASETYS) :
Géranium, muscade, sauge sclarée, épinette noire, myrte vert, livèche, néroli
Mélange A : Mesurez 10 ml d’huile d’argan. Faites-y tomber
5 gouttes de géranium
2 gouttes de muscade
3 gouttes de sauge sclarée
Mélange B : Mesurez 10 d’huile d’argan. Faites y tomber
3 gouttes d’épinette noire
2 gouttes de myrte vert
3 gouttes de livèche
2 gouttes de néroli
Prenez tous les jours une gélule de Damiana.
Appliquez une cuil à café du mélange A, sur le ventre, une fois par jour du jour 1 à 14 à partir de la nouvelle lune.
Appliquez une cui à café du mélange B, sur le ventre, une fois par jour, du jour 14 au 28.
A partir de là, vous ne touchez plus à rien pendant 4 jours, puis le 5ème recommencez avec le mélange A, et ainsi de suite.