Autisme, isolement social : la grande manipulation bactérienne !
A part quelques rares spécimens, la majorité d’entre nous préfère passer du temps avec des amis au lieu de subir l’isolation sociale.
Bien sûr, aimer avoir tout son temps et apprécier le calme de la solitude est tout aussi sain que de souhaiter passer une soirée à jouer aux Tarots avec une bande de joyeux lurons ! Mais encore une fois, tout n’est qu’équilibre. En effet, quelqu’un qui fuit les autres à tout prix n’a rien d’équilibré…
Tout ça pour vous parler d’une étude (oui, encore une) qui suggère que la connectivité sociale est révélatrice d’un état d'équilibre (ou de déséquilibre) interne. Vous allez voir, je rentre dans les détails un peu plus loin.
La question est la suivante : Qu’est-ce qui va nous inciter à choisir le mélange avec les autre plutôt qu’une forme d’isolement ? Qu’est-ce qui contribue à l’indifférence sociale, voire à l’aversion sociale vue chez les personnes atteintes d’autisme ou de schizophrénie ?
Et bien, accrochez vous au pinceau je retire l’échelle : des microbes, dans votre ventre.
Vous en connaissez sans doute des cas comme cela, non ? D’accord, il y a des Tati Danielle naturelles… mais il y a aussi ceux sur qui ça tombe sans crier gare.
Des gens qui font le vide autour d’eux… et comme par hasard, ce ne sont pas ceux qui ont l’air les plus frais… Dans ces cas là on pense surtout à des personnes d’un certain âge qui ont subi la disparition de leur conjoint, qui baissent les bras pour s’occuper d’eux-mêmes, après des années à s’être consacré au bien être de ce satané conjoint qui les a finalement laissé face à leur propre douleur… personne pour transférer leur attention ailleurs. Ils sont pris au piège de tout ce qu’ils ont omis de guérir chez eux durant toutes ces années.
Or, la frustration, le ressentiment et surtout la colère, ne font pas de bien à votre immunité.
Les nouvelles études parlent justement de ce cher système immunitaire et de ses relations avec le cerveau :
C’est l’immunité qui oriente vos envies, vos préférences sociales, vos désirs d’interaction.
Maintenant, c’est sur, les microbes qui vivent sur vous, par vous, vont vous inciter à rencontrer (ou pas) les autres.
Mais le plus beau est que les recherches tendent à montrer que l’évolution de notre comportement est en fait un moyen que le corps utilise pour continuer à propager les bactéries en question.
Les mains qui se serrent, les embrassades, toutes les formes de contact y participent.
Un bon cas pratique est de constater combien des conjoints s’épousent au fil du temps, combien ils finissent pas se ressembler de plus en plus, et ça n’est pas qu’une question de mimiques ou d’habitudes : cela vient de cet échange régulier de capital bactérien, au cours des années (à condition d'avoir des contacts physiques... on s'entend).
Nous avons besoin des bonnes bactéries et ce sont les bonnes qui nous donnent envie de nous mélanger aux autres. Lorsque les mauvaises sont en surnombre, nous n’avons pas la même propension au contact.
Incroyable, non ? Et cela explique tant !
J’ai à l’esprit le cas du garçon qui a partagé la chambre de mon fils à l’université l’année passée. Grand garçon un peu gras et très mou, presque impalpable, sans consistance, le regard vague et fuyant.
J’aurais juré qu’il était autiste si je ne l’avais entendu parler de façon complètement normal à sa mère au téléphone.
En 4 mois, lui et mon fils ont dû se dire une seule fois bonjour.
Le reste du temps, ce garçon a consciencieusement évité le regard de mon fils, l’a tout simplement ignoré. J’aurais eu du mal à le croire si je ne l’avais pas vu moi même : pas un mot, pas un “bonjour madame” ni un sourire. Il m’a simplement tourné le dos, ignorée. Et le plus effrayant est qu’il est prépare un diplôme universitaire en psychologie ! Il va être obligé de parler à des gens…
En le voyant, et au regard des résultats de l’étude que je viens de citer, tout s’éclaire : il n’y a aucun doute que ce garçon souhaitait garder ses (mauvais) microbes pour lui même… je dirais même qu’il en faisait la culture intensive d’après ce que j’ai pu constaté en le voyant dans la chambre.
Mais quoi qu’il en soit, il est l’illustration de ce qui n’est malheureusement pas enseigné en cours de psychologie : ce qui se passe dans votre ventre décide de la plupart de vos émotions, de vos actions, de vos choix.
Non, le cerveau n’est pas un organe protégé, séparé du reste du corps et privilégié au niveau immunitaire en dépit de la sacro-sainte barrière sanguine protectrice.
Les dernière études ont identifié des vaisseaux lymphatiques dans les méninges. Cela les a tous scotchés.
Cette découverte fait complètement basculer la façon dont on comprend et explore l’interaction entre le système immunitaire et le cerveau.
Cela ouvre des perspectives de compréhension des interactions entre les déficiences immunitaires et des déséquilibres majeurs tels que la sclérose en plaque, la maladie d’Alzheimer, la schizophrénie et l’autisme.
Et il était temps !
J’ai écrit "Autisme, Candida et toxicité "en juin 2013.
J'y écris : “ l’élimination des aliments les plus toxiques donne des résultats très rapides”, et “il faut briser le cercle vicieux de la croissance du candida “, et je donne “un mélange d’huiles essentielles (pour les plus de deux ans) qui agit sur l’acceptation, la transition, l’inflammation, l’immunité, le candida, le sommeil et la colère.”
Suite aux effets positifs de mes suggestions, j’ai inclus un chapitre entièrement consacré à l’autisme dans la dernière version de l’Equilibre anti-candida.
Aujourd’hui je vous donne ici la confirmation scientifique de ce que de simples expériences de vies avaient déjà révélé des années en avance.
Un article paru le mois dernier clarifie le fait que la réponse de notre système immunitaire aux attaques pathogènes va diriger notre comportement social. Les chercheurs ont tout testé sur les souris!
Ils sont utilisé une forme de scanner qui évalue l’activité des tissus du cerveau.
Ce test fonctionnel a montré une hyper connectivité de certaines régions du cerveau chez des enfants atteints d’autisme. Sur les souris, on a repéré la même hyperconnectivité lorsqu’elles ont une déficience immunitaire. Mais si on injecte des lymphocytes aux souris en question pour remonter leur immunité, l’imagerie du cerveau aussi se normalise.
Tout ça pour dire que l’imagerie du cerveau des souris présente les mêmes dysfonctions que l’imagerie des cerveaux d’enfants autistes, en cas de déficience immunitaire et en cas de rééquilibrage immunitaire.
Qu’est-ce que cela signifie au bout du compte ?
Si des personnes autour de vous ont des problèmes manifestes d’isolement, de phobie des autres, cela vaut la peine de vous pencher sur l’état de leur système digestif, leur niveau de toxicité, avant de faire empirer la situation avec des médicaments qui vont entretenir leur toxicité, donc, la source de leur problème, à vie.
Si votre tante vient de perdre son mari qui l’a maintenue en esclavage avec une maladie dégénérative pendant des années, et qu’au lieu de profiter de cette nouvelle liberté elle s’enfonce dans l’isolement, trouvez le moyen de faire intervenir les huiles essentielles dans sa vie. Même si c’est à son insu, petit à petit, pour gagner du terrain sur son ouverture au bien être et lui rendre le gout de s’occuper d’elle.
La solution : la diffusion d’huiles essentielles, la crème pour les mains (qui contient tout un traitement à elle toute seule), la crème pour le visage (les huiles essentielles bonnes pour la peau savent travailler aussi sur le ventre), un massage du corps entier ou du dos, deux ou trois fois par semaine.
Vous avez la liste des huiles à utiliser dans "le mode d'emploi du microbiome".
Le but est de mettre le pied à l’étrier. L’ouverture faite, on peut avancer avec des notions plus radicales de nettoyage interne et de rééquilibrage du microbiome, comme ce que j’explique dans le fameux “mode d’emploi du microbiome”.
Je vous y explique tout ! C’est là que vous trouverez tout le matériel qu’il vous faut pour aider les gens qui en ont besoin. Et vous aussi…