Déséquilibres hormonaux : les 5 facteurs qui vous y rattachent

Les déséquilibres hormonaux sont vraiment un des sujets qui reviennent le plus dans les causes de vos problèmes courants.

Un bon exemple, le sujet de mon dernier article était "le syndrome des ovaires polykystiques". Ce syndrome est la conséquence de plusieurs facteurs entretenus par notre monde moderne… Mais ces facteurs ne se contentent pas d’avoir un impact sur le fonctionnement des ovaires… C’est pourquoi il est important de revenir un peu sur le sujet pour rester cohérent. Alors voici les points importants qui prennent part à tous vos déséquilibres hormonaux

Votre capital bactérien

De nombreuses études relient notre capital bactérien à notre équilibre hormonal. On a même créé un terme adapté, l’estrobolome, qui désigne l’ensemble complet des gênes microbiens qui vont décider de la métabolisation des œstrogènes dans le ventre. En clair, la qualité bactérienne de votre flore va vous prédisposer à produire trop ou pas assez d’œstrogènes, selon la présence des espèces de bactéries qui métabolisent les œstrogènes dans le système digestif.

La dysbiose intestinale

Un autre facteur veut que la dysbiose, le déséquilibre entre les bonnes et les mauvaises bactéries de la flore intestinale (ce qui provoque la candidose), augmente le niveau de certaines métabolites œstrogènes, inflammatoires et capables de proliférer. Cette dysbiose réduit aussi la présence des métabolites oestrogènes capables en charge de la protection de l’organisme. Chez les femmes, c’est ce type de déséquilibre qui va augmenter le risque de cancer du sein, et chez les hommes le risque de cancer de la prostate. Bien sur, la dysbiose facilite la perméabilité intestinale, ce qui en retour favorise l’inflammation, qui elle même perturbe l’équilibre hormonal à de nombreux égards.

Le déséquilibre de l’axe surrénal-hypophyse-hypothalamus

L’hypothalamus et l’hypophyse sont les glandes qui régulent toute la production hormonale du corps, inclus les hormones sexuelles et celles qui sont produites par les surrénales. De ce déséquilibre découle toutes sortes de déséquilibres hormonaux, en particulier ceux qui concernent la thyroïde. Le cortisol est une hormone dont je parle souvent : celle qui est produite en réponse au stress, en particulier lorsque l’on est en état de stress permanent. Cette surproduction anarchique de cortisol entraine ce qu’on appelle une résistance hormonale : les récepteurs de cette hormone n’y sont plus sensibles et ne déclenchent pas la réponse qui devrait s’en suivre. Simplement parce que la présence d’hormones sera ignorée et ne déclenchera donc pas les actions supposées en découler.

C’est ce qui se passe en cas de résistance à l’insuline : Le corps produit désespérément un insuline qui passe complètement inaperçue, et le sucre sanguin se met à augmenter sans contrôle.

Encore une fois, les déséquilibres dont nous venons de parler entrainent aussi une hyper perméabilité intestinale ce qui fabrique de l’inflammation interne et des allergies potentiellement mortelles. Donc, on en revient au point de départ : la dysbiose intestinale et la candidose. Pour revenir à l’insuline, j’en parle dans mon article sur les ovaires polykystiques : trop d’insuline entraine aussi trop de testostérone. Les ovaires polykystiques sont un phénomène classique du monde industriel et une des causes les plus fréquentes d’infertilité. Et pourtant, la médecine occidentale classique ne l’approche pas par la gestion du stress.

La toxicité du foie et la métabolisation des hormones

Si le foie surchargé devient incapable de se détoxifier, les hormones ne seront que partiellement métabolisées. Pour l’organisme ces hormones seront prises pour des hormones normales alors qu’en fait elles seront en compétition avec les véritables hormones actives au niveau des récepteurs, ce qui va compromettre l’équilibre hormonal en retour. Au bout du compte, on subit un déséquilibre hormonal qui n’est pas détectable aux analyses de sang. Cette capacité d’auto-détoxification, la méthylation, est un mécanisme crucial à de nombreux niveaux (dans le cerveaux, il permet une bonne connexion des neurotransmetteurs). Cette méthylation est en général limitée par la génétique et l’environnement, l’alimentation et le style de vie, et c’est souvent la première chose à relancer dans de nombreux problèmes comportementaux tels que le TDAH et l’autisme. Evidemment, à l’origine de tous ces déséquilibres, il y a le stress et le style de vie, l’alimentation et la toxicité interne. Et évidemment, bien sur, tous ces facteurs sont interconnectés.

Eviter le chaos hormonal s'agit de :

  • contrôler son stress,

  • sa qualité de vie,

  • ses émotions,

  • suivre les principes d’un régime anti-candida : hautement nutritif, anti-inflammatoire (sans produits raffinés, sans sucre, sans gluten, sans caséine),

  • Se supplémenter en enzymes digestives,

Néroli

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géranium

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camomille

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et s’assurer d’un bon niveau d’absorption des nutriments et d’une bonne réponse hormonale grâce à l’utilisation des huiles essentielles.

Quelques huiles pour soutenir les hormones des femmes

Voici quelques extraits de mon cours AromaPro sur les hormones des femmes : cela vous aidera à choisir les bonnes huiles pour votre équilibre hormonal.

  • Myrte verte

C'est l'huile de la congestion pelvienne et des douleurs menstruelles. Elle régule le système génito-urinaire en cas de cystite, urétrite, prostatite, inflammation, infections urinaire. C'est une huile de l’élimination et de la détoxification, régulatrice détoxifiante du système génito-urinaire. Il faut l'associer à une huile qui agit sur le foie comme la camomille allemande.

  • Camomille allemande

Régule les règles et surtout, soulage les symptômes prémenstruels. C’est l’huile des douleurs prémenstruelles associées à des maux de tête et à de la colère. Elle fait circuler le Qi du foie, prévient et dissipe la douleur liée aux variations hormonales. C'est une huile qui détoxifie tout en stimulant le Qi du foie : en cas de prise de médicaments, de drogue, de constipation. Elle régule les règles douloureuses et irrégulières : déclenche les règles à temps, allège les règles trop importantes. À retenir : Cette camomille détoxifie le foie et les reins, favorise la régularité menstruelle et travaille sur la colère liée aux variations hormonales.

  • Néroli 

Huile qui va soulager la perte de moral qui afflige certaines femmes à l’arrivée de leurs règles et de la ménopause. À retenir : c'est l’huile qui soulages les hauts et bas émotionnels liés aux variations hormonales.

  • Sauge sclarée

Une des huiles les plus puissantes en terme de régulation hormonale.

•  déclenche les règles,

•  soulage de la douleur des règles,

•  régule le cycle,

•  régule la quantité des règles s’adresse aux femmes de tous âges, jusqu’à la ménopause, pour les soulager quotidiennement de leurs troubles hormonaux ; soulage des symptômes prémenstruels.

• Attention : Elle ne s’utilise pas durant la grossesse. Uniquement durant l’accouchement pour faciliter le travail et pour soulager le baby blues.

  • Géranium

C'est l'huile de la ménopause, des symptômes prémenstruels. Elle stimule un bon écoulement des règles, évite la rétention d’eau et favorise l’équilibre hormonal, donc, la régularité des règles. Elle aide à éviter les fibromes utérins et les engorgements des seins, c’est une grande régulatrice hormonale. C'est la meilleure pour les adolescentes et les jeunes femmes.

Vous pouvez compléter cet article les déséquilibres hormonaux avec celui-ci : Retrouvez votre équilibre hormonal

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