Prozac, Ritaline : la roulette Russe

Il y a quelques semaines, suite à la tuerie qui a provoqué la mort de 50 personnes à Orlando, j’ai laissé sur Facebook le fond de ma pensée en émettant la possibilité que le soit disant fou qui avait agit au nom d’un acte terroriste réfléchi et motivé par la haine homophobe prenait sans doute des médicaments psychiatriques.

Si l’on y pense, cela a été le cas dans de nombreuses tueries venues de nulle part ici aux Etats Unis.

Personne dans les média n’en a parlé… par contre, ce qui a fuit, c’est que le tueur d'Orlando était bipolaire… donc forcément dangereux.

Mais dangereux pour quoi ? A cause de son état déséquilibré ?

C’est vrai qu’il est facile de mettre la violence gratuite sur le compte de la bipolarité… mais d’après ce que j’en sais, pour avoir été confrontée à des patients qui en sont atteints, ces personnes-là s’en prennent surtout à elles mêmes… elles passent d'état de grand bien être à une déprime qui peut les pousser vers le suicide...

A moins de devenir les victimes de leurs médicaments et succomber à des pulsion homicides.

Je sais bien que malgré quelques années de psychologie je ne suis pas une spécialiste en la matière… mais je lis les informations diffusées par des spécialistes, en particulier Kelly Brogan, rare psychiatre non dangereuse puisqu’elle dénonce l’usage des médicaments psychiatriques et n’en prescrit plus à ses patients (qu’elle guérit effectivement au lieu de les empoisonner).

Américaine, elle n’écrit pas en Français, alors pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais, voici la traduction d’un des articles qu'elle publie sur son blog et dans lequel elle dénonce comment un médicament aussi vulgarisé que le Prozac ou que la quetiapine peuvent transformer un individu normal mais fragile en meurtrier. Je vous y ai ajouté quelques informations qu'elle s'est contentées de mettre en lien et que vous n'auriez eu qu'en anglais...

Si vous lisez l’anglais, voici le lien vers son article

L'homicide et l'alibi des inhibiteurs sélectifs de sérotonine

“Quel genre de personne pourrait tuer ces propres enfants ? Un sociopathe ? Quelqu’un de dérangé qui mérite qu’on le sorte de la société à vie, non ?

Et si je vous disais que cette personne pourrait être vous, vous si vous touchez à un simple médicament prescrit par un psychiatre.

Aujourd’hui, Sofy Tsygankova a été retrouvée près d’une bouteille de Seroquel, sur la scène du crime qu’elle vient de commettre en tuant ses propres enfants dans une ville du Texas.

(Pour vous situer de quoi il s’agit, voici des informations sur le Seroquel : son principe actif est la quetiapine. C’est un médicament qui altère les actions chimique du cerveau, un antipsychotique, qu’on prescrit aux bipolaires et aux schizophrènes. On lui ajoute souvent des anti-dépresseurs (c’est vrai quoi, tant qu’on y est).

Les utilisateurs sont sensés prévenir leur médecin prescripteur s’ils se retrouvent avec les effets secondaires suivants : changement d’humeur, anxiété, problèmes de sommeil, impulsions, irritabilité, agitation, hostilité, agressivité, hyperactivité, dépression, pensées suicidaires).

Par contre, on ne parle pas beaucoup des nombreux risques irréversibles liés à la prise de médicaments psychotropes, prescrits par millions, sans procédure rigoureuse de diagnostique, sans vérification des vulnérabilités ou aucune mesure d’information éclairée du patient en ce qui concerne les éventuels bénéfices et les risques liés à leur prise.

On nous a raconté que les maladies mentales étaient transmissibles de générations en générations, qu’il n’y avait pas d’autre choix que je prendre des médicaments à vie.

la vérité est que ce que l’on appelle maladie mentale, depuis les attaques de panique jusqu’à la dépression et aux psychoses sont de simples symptômes de décalage avec le style de vie.

Ces symptômes peuvent provenir de déséquilibres physiologiques issu de problèmes de thyroïde ou de sensibilités alimentaires (malgré le dédain généralisé des médecins qui les ignorent ouvertement), de déséquilibres psychospirituels (un travail épuisant, un mariage dysfonctionnel), et sont des syndromes de la vie moderne qui nous invitent simplement à revoir ce qui ne fonctionne pas dans notre vie de tous les jours.

Les médicaments psychiatriques ont profité d’une publicité largement exagérée quant à leurs effets. Ils ne fonctionnent pas de la façon qu’on nous a fait croire jusqu’à présent. Ce sont des produits chimiques qui créent une accoutumance et qui entrainent des risques imprévisibles.

En fait, si l’on prend en compte la somme d’information que la recherche nous fourni aujourd’hui, les prendre relève de la roulette russe tant les effets secondaires sont sévères et irréversibles.

En 2011, une étude menée par Lucire et Crotty a permi d’examiner 10 patients qui s’étaient suicidés après avoir pris leurs médicaments psychiatriques. Ces patients montraient des signes évidents de toxicité du foie et un seul de ces cas aurait été suffisant pour bannir du marché cette classe de médicaments. Malheureusement, personne n’a entendu parler de cette étude en particulier…

Une autre base de données est appelée SSRIstories.org.

(Il s’agit d’une collection de plus de 6000 histoires qui sont apparues dans les médias (Télé, journaux, journaux médicaux) dans lesquelles les médicaments sont mentionnés et dans lesquels les médicaments peuvent être reliés à une variété d’effets secondaires, inclus la violence.)

Les histoires SSRI concernent en particulier les problèmes causés par les inhibiteurs sélectifs de sérotonine dont le Prozac (fluoxetine) fait partie.

Vous pourriez penser que ces cas sont rares, que ces personnes mentalement déséquilibrées sont forcément sous médicaments.

La vérité est que les laboratoires pharmaceutiques ont fait des heures supplémentaires pour supprimer toute forme de signalisation des risques de suicides et de violence liés à la prise de ces médicaments, étiquetant les effets négatifs survenus en essais à court terme de “dommages collatéraux émotionnels”, appointant ces cas au groupe des placébos et retirant les cas de violence impulsive qui pullulent dans les essais de ce type de médicaments.

Andrew Thibault (http://www.madinamerica.com/2016/05/the-fda-is-hiding-reports-linking-psych-drugs-to-homicides/) était autant dans le noir que nous tous au sujet de ces médicaments jusqu’à ce qu’il se mette à faire des recherche au sujet des médicaments qui avaient été recommandé pour son fils estampillé TDAH. Il a appris à déchiffrer les bases de données site du FDA : système de report des événements non désirés. Il a découvert presque 2000 cas de cas d’effets secondaires fatals, concernant la prise de tous les médicaments psychotropes donnés aux enfants.

Cela allait d’arrêt cardiaque et arrêt respiratoire jusqu’à homicide, en passant par la toxicité du foie.

Sur les 2000 cas, 700 étaient des homicides. Parmi ces cas, un enfant de 10 ans traité avec du Vyvanse (La lisdexamfétamine donnée pour le TDAH) qui a tué son frère bébé.

Un autre cas, celui d’une mère de 35 ans, qui a tué sa propre fille et qui plus tard expliquera  : “En prenant la nortriptyline j’ai immédiatement eu envie de me tuer alors que je n’ai jamais eu ce genre de pensées avant.”

Bref, il est temps de commencer à prendre ces médicaments sérieusement et de voir en eux ce qu’ils sont vraiment : des produits chimiques capables de laisser des traces irréversibles sur le corps et le cerveau.

Je me permets de rappeler que tout médecin débutant commence par jurer de ne pas faire de mal….

S’ils avaient véritablement ce serment à coeur, ils attendraient d’avoir la certitude de ne pas imposer d’effets secondaires irréversibles et fatals à leurs patients avant de leur prescrire des médicaments psychiatriques.”

N'oubliez pas que vous avez de nombreux outils non toxiques et non polluants qui peuvent vous aider à mieux vivre  (et surtout prévenir) vos douleurs émotionnelles, douleurs qui la plupart du temps ne sont que passagère et parfaitement traitables via votre état général (ce que pratique d'ailleurs le Dr Brogan avec ses patients).

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J'en ai fait une compilation dans un de mes petits livres, que je viens de remettre à jour : "Traitez vous douleurs émotionnelles sans médicaments".

En une cinquantaine de pages vous avez là de quoi vraiment agir sans vous faire de mal... à essayer.

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