Les 4 nutriments qui vous changent la vie : en avez-vous assez ?
Les déficiences nutritionnelles : une véritable épidémie
Bien que l'on commence à accepter le fait que notre alimentation peut nous faire du bien comme du mal, on ignore encore souvent combien certains nutriments ont d'impact sur notre bien être quotidien, et que la vitamine. Ce n’est de loin pas la seule source de déséquilibre ou d’équilibre dont la carence peut rendre vraiment malade.
En fait, il en faut peu, très peu pour se sentir mal au quotidien... ou très bien.
Les femmes, proies des déficiences nutritionnelles.
La plupart des femmes ne savent pas que des symptômes aussi fréquents et apparemment bénins qu’une baisse d’énergie ou des migraines sont provoqués par un niveau trop bas de vitamines et minéraux qui, de surcroit, les fait risquer de tomber malade.
Les femmes sont les proies faciles des déficiences nutritionnelles à cause de leur tendance à se mettre constamment au régime, mais aussi à cause de leurs variations hormonales, de leur vie stressante de super-woman et parfois, de leur constitution fragile.
Cela demande souvent beaucoup d’effort de profiter d’une nutrition équilibrée et de ce que nos aliments nous apportent, et il n’est pas rare qu’une supplémentation adéquate en vitamines et minéraux soit indispensable à notre équilibre.
Vous voulez savoir si c’est le manque d’un nutriment clé qui vous met à plat ?
Voici une liste des déficiences les plus communes et ce qu’elles provoquent.
Alors, de quoi manquez-vous ?
La Vitamine D
On en a fait tout un plat ces derniers temps. Cette vitamine qui agit comme une hormone dans le corps a été révélée grâce à une étude qui visait à démontrer le rôle que jouent les déficiences nutritionnelles dans le développement des maladies chroniques.
On sait aujourd’hui que nous sommes des milliards à manquer de vitamine D.
On sait aussi que le manque de cette vitamine nous met à risque de cancer du côlon, de cancer du sein et de la prostate, de crises cardiaques, d’hypertension.
Les pilules ne font pas tout
Mais il faut savoir que se jeter sur quelques pilules n’est pas la panacée : il ne faut pas négliger notre style de vie. Une pilule ne résoudra jamais nos problèmes alors que notre style de vie est souvent la clé à considérer.
La vitamine D des enfants : l’uvesterol : contient 7 additifs dangereux à éviter, surtout chez les enfants et les femmes enceintes.
Il y a une différence fondamentale entre vitamine de synthèse et vitamine naturelle : on peut faire une survitaminose avec les vitamines chimiques, et non avec les vitamines naturelles. Les vitamines chimiques ne s’adaptent pas à tous les organismes et l’industrie pharmaceutique ne fournit rien qui vaille la peine d’être utilisé.
Mieux vaut se tourner vers l’huile de foie de morue, le saumon, les sardines à l’huile, le jaune d'œuf et le kéfir….
Pourquoi souffrons-nous tant de déficiences en vitamine D ?
Nous portons de plus en plus d’écrans solaires, nous sortons de moins en moins sous le soleil, nous ne sommes pas suffisamment exposés aux rayons UVB qui aident le corps à fabriquer la vitamine D.
De plus, avec toutes les cochonneries sucrées auxquelles l’industrie alimentaire nous expose, nous avons de plus en plus de risques de consommer du sucre et des produits industriels à index glycémique élevé.
Qui dit index glycémique élevé, dit plus forte production d’insuline, cette insuline qui renvoie la vitamine D dans les cellules graisseuses pour usage ultérieur au lieu de la laisser dans la circulation sanguine où le corps pourrait l’utiliser.
Enfin, comme nous ne faisons pas suffisamment d’exercice, notre taux de sucre dans le sang est instable et l’insuline trop présente pour que les cellules graisseuses disparaissent et laissent sortir les réserves de vitamine D.
Les doses dont nous avons besoin
20 IU de vitamine D3 (pas D2) par livre de poids corporel, si on est un peu bas. (Pour des doses thérapeutiques c’est bien plus haut).
Les personnes à risque
Les personnes à peau sombre ont plus de difficultés que les peaux claires à avoir de bonnes doses de vitamine D parce que leur fort taux de mélanine bloque les rayons UVB.
Les autres personnes à risque sont les personnes âgées, les obèses, les malades de Crohn ou autre maladie gastro-intestinale de même que ceux qui souffrent des reins. Il faut noter que les végétaliens et ceux qui sont allergiques aux produits laitiers ont plus de difficultés à obtenir le bon niveau de vitamine D.
Si vous souhaitez vous faire tester
Demandez un test d’hydroxyvitamine D-25
La bonne moyenne est de 40 à 60 ng/l.
Comment augmenter notre niveau de vitamine D ?
Le mieux est de s’exposer 15 mn au soleil tous les jours, sans protection solaire. Si le soleil est faible, il faut y rester plus longtemps.
Les options alimentaires sont le saumon en boite et autres poissons gras, les jaunes d’œufs et le kéfir.
Le magnésium
Le manque de ce minéral crucial est responsable de migraines, hypertension, ostéoporose, diabètes et problèmes cardiovasculaires.
Bien qu’il soit impliqué dans le fonctionnement de nos muscles et de nos nerfs, il ne fait pourtant pas partie des protocoles de tests sanguins courants. Alors, il faut réclamer de le faire tester si vous avez des doutes.
En fait, lorsque le magnésium cellulaire est bas, le niveau de calcium se déséquilibre aussi : les nerfs deviennent hypersensibles, les muscles se contactent, les glandes sur-produisent diverses hormones. On n’a pas besoin de ce type de réponse excessive à moins d’une urgence, comme en cas de danger, de stress intense.
Dès que le niveau de magnésium est déséquilibré, le calcium n’est plus contrôlé et certaines cellules se retrouvent en mode d’urgence en permanence, c’est qui est fatiguant pour l’organisme.
Si vous avez déjà des maladies telles que de l’hypertension, de l’artériosclérose, un fort cholestérol, le simple fait de vous supplémenter en magnésium peut améliorer votre état et vous éviter la prise de certains médicaments.
Les femmes de 19 à 30 ans ont besoin de 310 mg/jour,
Les femmes de plus de 31 ans ont besoin de 320 à 420 mg/jour.
Mais c’est tout de même beaucoup fonction de la qualité de votre nutrition….
Les signes d’alerte
Le magnésium est utilisé par des cellules dans tout le corps, ce qui rend les symptômes de déficience très vastes :
depuis la constipation légère,
l’irritabilité
et les légers troubles du sommeil,
jusqu’aux crises de panique,
ou aux migraines,
Les crampes et autres spasmes sont des signes communs de déficience de magnésium.
Qui est à risque ?
Tous ceux qui ont alimentation pauvre en aliments entiers (aliments raffinés, blancs, industriels).
Si vous vous sentez particulièrement stressé, si vous venez de subir une procédure médicale particulièrement invasive, pensez à vous supplémenter.
Pour se tester
Il n’y a que si votre déficience est chronique qu’elle se verra à la prise de sang. Vous devez maintenir votre magnésium à 0.85 millimoles par litre.
Pour le consommer :
les noix de cajou,
les amandes,
la noix de coco fraiche,
les crevettes,
les haricots secs,
les petits pois,
les épinards,
le blé complet,
le riz complet,
les abricots secs,
et le chocolat noir à plus de 65% de cacao.
On absorbe toujours mieux le magnésium issu des aliments frais qu’avec une pilule…
Le meilleur moyen de le fixer est de le consommer avec du calcium et loin des prises de vitamine C et de Fer (les protéines animales).
Vitamine B12
La vitamine du système nerveux
Comme la vitamine D, la vitamine B12 est impliquée dans beaucoup de fonctions de l’organisme : elle aide à
la production d’énergie,
à la formation de globules rouges,
à la transmission nerveuse,
et à la synthèse de l’ADN.
Mais surtout, la vitamine B12 aide à transformer la dangereuse homocystéine en méthionine, un acide aminé ami que le corps utilise pour métaboliser les graisses et aider le foie dans ses fonctions détoxifiantes.
B12 : vitamine de la santé du cerveau
De nouvelles recherches montrent aussi l’implication de la vitamine B12 dans la santé du cerveau, surtout pendant la vieillesse.
En effet, en vieillissant notre intestin absorbe moins facilement cette vitamine. Mais les plus jeunes sont aussi à risque lorsqu’ils utilisent les médicaments bloqueurs d’acides.
Quoi qu’il en soit, on remarque que la déficience de vitamine B12 est sérieusement sous-diagnostiquée : les premiers signes de déficience ont tendance à se manifester par des picotements dans les doigts ou une perte de sensation, des sifflements dans les oreilles, mais ils peuvent aller jusqu’à des problèmes de cerveau et des variations d’humeur qui dépendent de la façon dont la myéline des nerfs est affectée.
Ce qui est effrayant est que si cette déficience n’est pas identifiée et reste intraitée pendant plus d’un an, l’endommagement des nerfs peut être irréversible. Quand on pense que quasiment 40% des adultes d’âge moyen sont déficients sans le savoir…
Se tester
Demandez un test sanguin de sérum cobalamine. Si vous êtes sous 200 picogrammes par millilitres, vous êtes sans doute déficient.
Comment en consommer :
Avec les fruits de mer, les poissons, le lait, les yaourts et le foie de veau, mais aussi les graines germées…
Si vous choisissez de vous supplémenter, préférez un complexe de vitamine B.
Pour simplement prévenir une déficience, une bonne multi-vitamine est suffisante.
Le fer
Ce minéral est présent dans les globules rouges, transportant l’oxygène au corps et contribuant à la croissance cellulaire.
La déficience la plus répandue au monde
Le manque de fer, ou anémie, est la déficience nutritionnelle la plus commune du monde : en 2005, la World Health Organization estimait que jusqu’à 80% de la population mondiale était déficiente en fer et qu’un quart de la population mondiale souffrait d’anémie, principalement due à des infections, règles abondantes et mauvaise alimentation.
La difficulté vient du fait que le fer n’est pas un minéral facile à absorber, à fixer : même en prenant des comprimés de fer, on n’en absorbe que 30%.
Trop ou pas assez...
De plus, trop de fer n’est pas bon non plus !
Une trop haute dose de fer augmente les risques de maladies cardiovasculaires. Un ensemble d’études tendent à montrer que si les femmes ont moins de risques de problèmes cardiaques que les hommes, c’est parce que souvent, elles manquent de fer…
Même si notre corps régule de lui-même l’absorption du fer en fonction de nos besoins, l’hémochromatose est une maladie qui fait que l’on en absorbe trop et qui peut se développer chez n’importe qui…
Signes de déficience
La fatigue, c’est classique.
En manquant de fer, on ne s’oxygène pas suffisamment pour donner de l’énergie à nos cellules.
Mais un manque d’oxygène entraine aussi un souffle plus court, une langue enflée, une difficulté à se concentrer et une prédisposition aux infections.
Qui est à risque ?
Principalement les végétariens et les végétaliens : une étude montre que 40% des végétaliens âgés de 19 à 50 ans manquent de fer. Mais vous êtes aussi à risque si votre alimentation est trop pauvre en calorie et en gras, si vos règles sont abondantes, si vous êtes enceinte, si vous êtes un athlète, souffrez d’une maladie de Crohn ou Coeliaque ou d’un ulcère qui saigne.
Comment consommer le fer ?
Ce sont surtout les aliments qui contiennent de l’hémoglobine qui nous fournissent le fer qui s’absorbe le plus facilement.
Ce sont donc les produits animaux comme la viande rouge, les volailles et les poissons.
Le fer provenant d’une source végétale est plus difficile à absorber et à fixer et provient des légumineuses, du tofu, des épinards et des céréales fortifiées en fer.
Pour faciliter l’absorption de ce fer, il est utile de le consommer avec des aliments riches en vitamine C comme les brocolis, les patates douce, les poivrons rouges, ou arrosés de jus de citron.
L’indispensable degré d’absorption
Il ne faut pas pour autant négliger que certains états inflammatoires empêchent l’absorption de ces vitamines et minéraux et que s’il reste très important de détecter nos carences, il ne faut pas négliger d’identifier ce qui freine l’absorption ainsi que les réactions immunitaires aux nutriments.
Les réactions allergiques, d’intolérances et de sensibilités aux aliments ou aux nutriments sont des freins importants à l’absorption. En effet, il ne vous servira à rien de vous gaver de vitamines et de minéraux si d’un autre côté votre système immunitaire y réagit ou si votre intestin est en mauvais état.
Si vous avez de nets symptômes de mauvaise absorption ou de déficiences nutritionnelles, prendre connaissance des sujets suivants peut faire toute la différence :
Allergies, sensibilités et intolérances alimentaires