Thyroide : donnez lui ce qu'elle aime manger
Avec toutes les informations contradictoires concernant quoi manger ou pas pour soigner la thyroide, il y a de quoi ne plus savoir quoi faire…
Bien sur, l’aromathérapie est déjà un très bon outil d’équilibrage, à condition d’avoir la cohérence de ne pas se mettre des bâtons dans les roues en faisant entrer dans son corps le genre de poisons que l’industrie alimentaire met abondamment à notre portée.
Que devez-vous savoir au sujet de la thyroïde ?
Qu’elle régule votre métabolisme et contrôle quasi toutes les fonctions de votre corps en interagissant avec toutes les autres hormones, depuis l’insuline jusqu’aux hormones sexuelles.
Les cellules de la thyroïde sont les seules qui sachent absorber l’iode contenu dans ce que vous consommez (l’iode ne peut être absorbé que via les aliments) et le combinent avec la tyrosine pour produire 3 autres hormones : la triiodothyronine (T3), la thyroxine (T4) et la diiodothyronine (T2).
T3 et T4 seront émises dans la circulation sanguine avant que l’oxygène et les calories ne les convertissent en énergie. Chaque cellule du corps utilise une hormone thyroïdienne, c’est pour cela que les symptômes de déséquilibre thyroïdien sont si variés.
Pour rappel, lorsque l’on soupçonne un problème lié à la thyroïde, on recherche en général ou une hypothyroïdie, ou une hyperthyroïdie.
L’hypothyroïdie est la plus courante et se manifeste lorsque le corps manque d’hormone thyroïdienne (souvent à cause d’une manque d’iode).
Ce déséquilibre se manifestera par :
une sensibilité à la chaleur,
une perte de cheveux,
une peau rèche,
de la léthargie,
de la prise de poids,
de la constipation,
de l’hypoglycémie,
de la perte de mémoire.
D’autres symptômes d’hypothyroïdisme passent souvent inaperçus :
le syndrome du tunnel carpien,
les pieds qui s’écrasent sur les voutes plantaires (qui roulent vers l’intérieur),
l’asthme,
La voix rauque,
Le psoriasis,
La peau très pâle,
Le cou sensible et raide,
des vertiges.
A l’inverse, lorsque votre corps attaque la thyroïde ou qu’elle est hyperactive, on a les symptômes opposés :
irritabilité et insomnies,
perte de poids,
rythme cardiaque irrégulier,
pensées brumeuses,
yeux globuleux.
Il existe un certain nombre d’analyses qui sont sensées identifier des déséquilibres thyroïdiens et j’en ai déjà parlé dans une conférence.
Mais 80% des gens atteints d’hypothyroïdisme ne sont pas identifiés avec ces tests standards.
Sans rentrer dans tous les détails que j’ai déjà donnés dans ma conférence sur l’hypothyroïdie, les plupart des labos utilisent des barèmes de référence dépassés qui ne correspondent pas du tout avec niveaux qu’il est normal de trouver dans des tissus sains.
Et puis la plupart des praticiens ne savent pas faire la part des choses entre de véritables symptômes de déséquilibre thyroïdien et une déficience de zinc ou de sélénium dans l’organisme.
En matière de thyroïde, il est crucial d’avoir une approche holistique des symptômes de la personne.
L’iode et le sélénium
On ne peut pas trop insister sur l’importance de l’iode dans la prévention de problèmes tels que les déséquilibres thyroïdiens et la fibromyalgie.
Il faut aussi préciser que l’iode participe au déclenchement de l’apoptose, ou auto-destruction des cellules cancéreuses.
Vous trouverez de l’iode dans les fruits de mer, bien sur, mais aussi dans les algues, le yaourt bio de vaches qui ont brouté dans les champs, le lait cru bio, la canneberge et les œufs bios.
Le sélénium aide à combattre l’inflammation, régule la réponse immunitaire et prévient les maladies chroniques. On le trouve surtout dans le saumon d’Alaska sauvage, les noix du Brésil, les produits laitiers, l’ail, l’oignon, les tomates et les graines de tournesol.
Même des choux pour la thyroïde
Jusqu’à présent on a toujours entendu qu’il fallait éviter les choux parce qu’ils favorisent l’hypothyroïdisme : et bien on en est revenu !
Maintenant, on privilégie ce qui stimule la production de glutathion et pour cela, les crucifères sont incontournables.
Donc, il faut manger des choux, tous les choux, pour soutenir notre équilibre et notre immunité, donc, notre thyroïde!
Alors pour ceux qui ont peur de se fabriquer un goitre en mangez des brocolis, sachez que les études n’ont jamais rien pu prouver dans ce domaine.
L’important reste de varier vos choix de légumes.
Voici toute une liste de légumes que vous pouvez alterner avec vos choux :
courge,
carotte,
poivron,
haricot vert,
petit pois,
tomate,
céleri,
concombre,
asperge,
aubergine.
En matière de légumes, vous ne pouvez pas vraiment vous tromper.
Allez y doucement avec les fruits à cause du fructose : privilégiez les myrtilles et l’ananas.
L’important est d’éviter à tout prix un certain nombre de produits qui ont tous quelque chose en commun : ils ne sont pas authentiques. Ils sont transformés.
Les produits raffinés, homogénéisés, pasteurisés, génétiquement modifiés, fortifiés, bourrés d’additifs.
Leur spécialité : détériorer votre santé.
Voici une liste qui vous concerne en priorité si vous avez des problèmes de thyroïde :
Eliminez le gluten (grosse source d’inflammation intestinale et de perturbation de la thyroïde),
Le soja non fermenté. Peu importe sa provenance, le soja perturbe l’équilibre endocrinien et surtout, la thyroïde,
Les produits génétiquement modifiés : c’est en détruisant la muqueuse intestinale que ces produits nuisent le plus,
Les bromines : c’est un additif alimentaire largement utilisé en boulangerie, dans les sodas, les boissons pour sportifs, les dentifrices, les produits de rinçage des dents, les pesticides vaporisés sur les fraises et les ordinateurs en plastique.
Donc, la base est d’apprendre à cuisiner à partir de produits entiers choisis avec soin et d’oublier ce que l’industrie alimentaires vous offre en terme de produits destinés à vous simplifier la vie.
C'est plus simple que ce que vous imaginez... tous mes livres vous proposent des recettes qui vous donnent le gout de cuisiner.