Cancer du sein : Évitez les risques de métastases sur les poumons
J’ai suffisamment de femmes dans mon entourage qui souffrent de cancer du sein pour avoir éprouvé le besoin de me connecter à de nombreux sites créés par des survivants du cancer. C’est là que je trouve les informations les plus pertinentes en matière de réelle prévention et aussi, des approches hors normes qui ont fait leurs preuves.
J’ai ma petite idée en ce qui concerne la validité des protocoles classiques, et je dois dire que je suis horrifiée, mais pas vraiment étonnée, de ce qu’un des survivants du cancer les plus connus, Chris Wark, vient de partager au grand public : les résultats d’une étude qui révèle que deux médicaments anticancéreux couramment utilisés peuvent favoriser les métastases pulmonaires chez les femmes traitées pour cancer du sein.
Alors, pourquoi ne suis-je pas vraiment étonnée par cette nouvelle ?
Déjà, rappelons qu’en 2016, nous avons appris que la chimiothérapie causait des dommages à long terme chez des patientes atteintes de cancer du sein, réduisant les cellules immunitaires clés pendant au moins 9 mois après le traitement.
En juillet 2017, une étude a révélé que, tout en réduisant le nombre de tumeurs, la chimiothérapie permettait aux cellules du cancer du sein de se propager dans le sang et d'autres parties du corps.
Aujourd'hui, le 3 janvier 2019 (bonne année !), une nouvelle étude a révélé que deux médicaments anticancéreux couramment utilisés peuvent favoriser les métastases pulmonaires, et on ne sait pas encore comment.
Il faut savoir que certaines patientes atteintes de cancer du sein reçoivent une chimiothérapie « néoadjuvante » avant la chirurgie afin de réduire la taille d’une tumeur, et, dans certains cas, la chimiothérapie pré-opératoire peut réduire ou éliminer complètement la tumeur.
Mais, si la tumeur ne répond pas à la chimiothérapie néoadjuvante, le risque de métastase vers d'autres organes, os ou poumons peut être augmenté.
Mais la grande nouvelle, c’est que des chercheurs ont découvert que deux médicaments de chimiothérapie fréquemment utilisés, le Taxol (paclitaxel) et l’Adriamycine (doxorubicine), induisent les tumeurs du cancer du sein à libérer de minuscules poches remplies de liquide appelées exosomes, contenant une protéine unique appelée annexine A6 (ANXA6).
Après avoir été libérés d'une tumeur traitée par chimiothérapie, lesexosomes circulent dans le sang. Lorsqu'ils atteignent les poumons, les exosomes libèrent leur contenu, y compris l'annexine A6, qui stimule la libération par les cellules pulmonaires d'une autre protéine, CCL2, qui attire les cellules immunitaires appelées monocytes.
Et comme si ça ne suffisait pas, Chris Wark nous apprend au passage que d’autres études ont montré que les monocytes peuvent réellement aider les cellules cancéreuses à se développer et à survivre dans les poumons. Yesssss ! Tout ce dont on a besoin !!!!
Enfin, à la lumière de leurs résultats, les auteurs de l’étude recommandent quand même que les patientes atteintes du cancer du sein suivent une chimiothérapie néoadjuvante si leur médecin le recommande.
Chris confie alors sa conclusion et nous dit le fond de sa pensée :« Dans certains cas, la chimiothérapie peut être utile, selon le type et le stade du cancer, mais elle peut également causer plus de tort que de mal en provoquant des lésions profondes du système immunitaire, tout en rendant les cellules souches du cancer plus agressives et en facilitant leur propagation. Et certains médicaments de chimiothérapie peuvent même causer de nouveaux cancers dans le corps.
Il est important que les patients comprennent parfaitement les risques et les avantages avant d’accepter un traitement.
Demandez à votre médecin de se renseigner sur les tests génétiques Oncotype DX ou Mammaprint, qui ont tous deux révélés qu’environ la moitié des patientes atteintes d’un cancer du sein au stade précoce n’ont pas besoin de chimiothérapie après la chirurgie. »
Je sais qu’il s’agit d’un terrain miné, mais sachez qu’il y a de nombreuses façons de se protéger durant une chimio, posez-vous aussi la question : faut-il absolument passer par là ?
Enfin sachez que Chris a vaincu son cancer avec une approche complètement naturelle qu’il met à disposition du public via un protocole détaillé (mais en Anglais…). Son site est ici.
Santé Intime : le coaching qui vous apprend aussi à vraiment vous protéger du cancer du sein....