Oui, les plantes sont intelligentes et nous en font profiter grâce aux huiles essentielles
Quand on travaille avec les plantes, et d’autant plus avec l’essence des plantes, on en arrive à développer une forme d’humilité sur nos pouvoirs d’humains et en ce qui me concerne, je m’efforce le plus possible de laisser les plantes guider mes choix de protocoles aromatiques.
C’est un sujet qui revient souvent au sein des aromathérapeutes holistiques : nous sommes obligés de nous appuyer sur de la science pour valider nos actions, alors que la science est incapable de mettre le doigt sur le plus important, ce qui ne se mesure pas, ce qui ne se duplique pas : ce qui se ressent.
J’ai déjà entendu des commentaires au sujet des aromathérapeutes holistiques qui finissent par négliger les choix dirigés par la chimie pour au bout du compte ne plus écouter que leur intuition. Je crois que ce genre de critique est le produit de personnes qui n’ont jamais été en contact avec leur intuition et encore moins, avec les principales intéressées : les plantes.
En disant cela on pouvait jusqu’alors passer pour des illuminées… mais c’est terminé ! Parce que justement, une étude de 2010 démontre que les plantes sont beaucoup plus intelligentes et capables que ce que le monde scientifique veut bien leur accorder.
La physiologie sophistiquée des plantes
C’est fou combien, dès que des chercheurs osent s’aventurer en terrain inconnu et improbable, on trouve leurs conclusions provocatrices.
Et bien, c’est ce qui c’est passé pour ceux qui ont publié leurs résultats dans Plant Signaling & Behavior en 2010. Ils ont trouvé que, ne pouvant échapper aux stress environnementaux tels les animaux, elles ont développé une "physiologie sophistiquée, très réactive et dynamique", qui inclut des processus d'information tels que "informatique" et "mémoire de lumière cellulaire" qui pourraient être décrites comme des formes d’intelligence végétale.
Nous sommes toujours obligés de tout mettre au conditionnel… mais qui sommes-nous, humains, incapables de nous servir de plus de 10% des pouvoirs de notre cerveau déjà limité, pour oser nier toute forme d’intelligence à une plante ?
Lorsque je tente d'expliquer l'intelligence homeostatique d'une huile essentielle, sa capacité à s'adapter à nos besoins, cette "attitude" si opposée au controle imposé pratiqué par la modécule chimique d'un médicament, je ne suis pas toujours certaine que la personne en face de moi ne me prendra pas pour une illuminée...
C’est ce qui doit arriver aux chercheurs qui publient « "La vie secrète des plantes : de la mémoire à l'intelligence", pour mettre en lumière un "super pouvoir" des plantes révélateur de leur succès en tant qu'êtres intelligents : "Il y a des arbres vivants qui ont germé bien avant la naissance de Jésus-Christ. Quelle sorte de sagesse de vie a évolué chez les plantes pour leur permettre de survivre et de se propager pendant si longtemps au même endroit où elles ont germé ?"
Selon les chercheurs, "les plantes fonctionnent comme un dispositif informatique quantique biologique capable de traiter des informations quantiques cryptées en intensité lumineuse et en énergie". Ce traitement de l'information comprend un mécanisme de traitement de l'information mémorisée. Par exemple :
"Les plantes peuvent stocker et utiliser les informations de la composition spectrale de la lumière pendant plusieurs jours ou plus pour anticiper les changements susceptibles d'apparaître prochainement dans l'environnement, par exemple pour anticiper les attaques d'agents pathogènes."
Vous vous rendez-compte ?
Selon l'étude, "les plantes peuvent réellement penser et se souvenir". On va hésiter à croquer dans une carotte bientôt...
Les chercheurs ont trouvé que différents groupes de chloroplastes et de cellules dans la même feuille, sous des conditions identiques de lumière, constantes et stables, de température et d'humidité relative ont des opinions différentes quant à "que faire" dans telles conditions et les différents scénarios de développement futur possibles. "
L'étude explique également pourquoi les plantes absorbent plus d'énergie lumineuse qu'il n'en faut pour la photosynthèse : en fait, ils ont trouvé que des feuilles d’un certain âge « coachaient » les feuilles les plus jeunes et naïves avec des mécanismes de mémorisation photoélectrophysiologique (PEPS) et de mémoire cellulaire.
Cela explique pourquoi les plantes possèdent une capacité naturelle à absorber plus d'énergie lumineuse que celle requise pour l'assimilation photosynthétique du CO2. Elles ont tout simplement besoin de cette énergie absorbée en excès pour l'optimisation et l'entraînement des défenses immunitaires. Elles ont donc leur propre stratégie adaptogène !
Les auteurs de l’étude nous laissent cette conclusion :
« Nos résultats suggèrent que les plantes sont des organismes intelligents capables de mener une sorte de processus de pensée (plusieurs scénarios de réponses définitives possibles) et capables de mémoriser cette formation. Les feuilles dans l’obscurité peuvent non seulement "voir" la lumière mais aussi se souvenir différemment de sa composition spectrale et utiliser cette information mémorisée pour améliorer leur forme darwinienne. "
Personnellement, je trouve ces révélations complètement émouvantes… et suite à cette émotions, une forme de colère s’installe en moi quand je pense à la bêtise humaine… je pense aux efforts incroyable que le corps est condamné à fournir pour maintenir son équilibre interne en dépit de tout ce qu’on lui fait subir et surtout, en dépit de toutes les saletés que l’industrie pharmaceutique créé pour lui imposer un comportement contre nature et contre productif, en le traitant en machine inerte, alors qu’il existe tout un monde végétal auquel nous appartenons, duquel nous dépendons pour nous maintenir en vie. Et pourtant, au nom du profit et du progrès, on l’écrase, le détruit, le maltraite dans la plus grande impunité.
Et si nous nous ouvrions à la possibilité que nous participons tous à un réseau interconnecté de la vie, comme le croient de nombreux peuples autochtones, que la Terre dans son ensemble devrait être considérée davantage comme un organisme autorégulateur (hypothèse de Gaia), nous serions moins tentés de percevoir et de traiter le monde naturel comme un "autre" à dominer.
Et surtout, nous nous efforcerions plus intelligemment d’utiliser la force des plantes pour nous soigner et de convaincre d’en faire autant ceux qui, au quotidien, consomment des médicaments qui contribuent à salir et contaminer une flore et une faune qui ne méritent pas qu’on les maltraite.
Dans tous mes cours j’explique que les huiles essentielles sont douées d’une forme d’intelligence qui les fait agir là où nous en avons besoin. Il suffit de leur faire confiance.
C’est aussi pour cela que lorsque je mets au point un protocole, après avoir utilisé la chimie pour faire mes choix, je re-teste mes choix énergétiquement pour « demander à la plante » si elle est « bonne pour cette personne ».
Alors, évidemment, tout le monde n’est pas forcément ouvert à une utilisation quantique des plantes, mais au moins, savoir correctement utiliser les huiles essentielles, les intégrer à nos réflexes de prévention et de soin au quotidien, est un juste retour envers cette sagesse végétale à ne surtout pas ignorer. Nous en avons besoin. Elle est là aussi pour nous. Sachons lui rendre hommage en en faisant un bon usage, et je vous rappelle que cela fait partie du sujet de mon livre “Respirez, Aimez, Guérissez”.