Histoire de choix : comment choisir son traitement anti-candida ?
Décidément, on me pose de plus en plus souvent la question : que pensez-vous de telle et telle pilule miracle contre le candida albicans, les infections fongiques, la candidose chronique (pour ne pas la nommer) ?
Je sais que l’on me contacte beaucoup parce que j’ai une certaine expérience matière de candidose et que je pense pouvoir me désigner aujourd’hui comme étant une spécialiste de la détox anti-fongique, mais si c’est le cas et si j’ai les résultats que j’ai avec mes lecteurs et clients, c’est avant tout grâce à un tout petit détail : j’ai une approche holistique de la candidose et non pas symptomatique. Pas de médicaments, de la rééducation.
Traduction : je ne vous donne pas la pilule miracle qui fera disparaitre votre cystite chronique. Je soigne l'ensemble des déséquilibres et la toxicité qui sont à l'origine de tous les symptômes interconnectés (physiques et émotionnels) dont vous souffrez, et parmi eux, la cystite. À prendre ou à laisser.
L'approche symptomatique de la candidose : le grand conditionnement qui nous perd
Or, la plupart d’entre vous, qui lisez ces lignes, vos parents, vos voisins, avez été conditionnés par le système de santé occidental et l’industrie pharmaceutique à avoir une approche de réponse aux symptômes au lieu de tenter de déterrer l’ensemble des causes à vos maux, la seule façon de les faire disparaitre ou tout du moins, de les tenir en respect avant qu’ils ne dégénèrent en maladie chronique.
J’aimerais une fois pour toute disperser l’incompréhension générale, issue de ce conditionnement, et expliquer pourquoi, comment, il ne devrait pas y avoir de questions au sujet de la validité d’une approche intégrative par rapport à une approche symptomatique.
L'intégration de plusieurs approches anti-candidose complémentaires VS le combat du symptôme unique.
Tout d’abord, il faut mettre quelques pendules à l’heure : Jusqu’à présent, les traitements anti-candidose consistaient à donner des médicaments anti-fongiques et éventuellement à conseiller l’élimination d’un certain nombre d’aliments connus pour entretenir la vitalité du candida albicans. Je parle au passé alors qu’en fait c’est encore largement le cas malheureusement.
On continue à considérer l'infection fongique visible à l’extérieur comme le pied d’athlète, ou la mycose vaginale, comme bête à abattre, et on se lance rarement dans un quelconque traitement de fond visant à faire disparaître la multitude de symptômes bien moins visibles comme l’anxiété, la fatigue, les douleurs articulaires, la chute de libido ou la dépression, symptômes classiques de la candidose chronique, l'infection généralisée par candida albicans.
On finit simplement par dire à ces victimes de candidose que tout vient de leur tête et que, puisque les analysent sont négatives, il n'y a pas de souci à se faire. Et pourtant, les victimes s'en font, du souci. On les laisse dans le doute et dans l'incompréhension.
Des victimes de candidose incomprises
Ces victimes, ce sont les femmes surtout car ce sont elles qui subissent les principaux facteurs déclenchant que sont les variations hormonales, la prise de pilule et la grossesse.
Les hommes attribuent aux variations hormonales féminines les sempiternelles variations d’humeur, les problèmes gynécologiques, urinaires, dermatologiques à répétition auxquels on ne trouve pas de solution, une chronicité mensuelle dont nous pouvons toutes nous passer pour peu que nous apprenions à contrôler une fois pour toute notre invasion par candida albicans.
Mais quel homme se pencherait sur un tel sujet (il n’est pas concerné) ?
À moins d’être doté d’une empathie qui se manifeste plus par de la réflexion déductive que par des « ça n’est rien madame, sans doute du stress… prenez des calmants », la phrase que bon nombre de mes patientes ont déjà toutes entendue une fois dans leur vie.
La pilule des hommes
Heureusement, les hommes, s’ils sont moins victimes de candidose chronique que les femmes, en souffrent aussi, sans le savoir, (et sans essayer de le savoir) car un homme, lorsqu’il a des problèmes, se comporte en homme. Il est plus fort que la maladie.
C’est-à-dire qu’il prendra la pilule miracle d’un geste viril au lieu de se plier à tout un ensemble de rituels de bonnes femmes les obligeant à, au bout du compte, ne pas toucher à une bière et à oublier le café. Et oui, là est le cœur du problème.
La candidose: produit du progrès La candidose chronique est un pur produit du progrès, de notre nouvel « art de vivre », de l’industrialisation, de la grande distribution et de la pharmacie.
Qu’est-ce qui fait qu’une levure, hôte classique de notre flore intestinale, se mette subitement à se sur-développer jusqu’à envahir nos tissus, affaiblir constamment notre immunité, endommager nos intestins et provoquer des réactions auto-immunes, des allergies potentiellement mortelles, des dépressions et autres problèmes développementaux et comportementaux chez les enfants, au nez et à la barbe des médecins conventionnels qui l’ignorent purement et simplement ?
La toxicité environnementale
Oui, la toxicité qui nous entoure, celles dans laquelle nous vivons, à laquelle nous ne faisons même plus attention tant elle fait partie de notre quotidien, de ce qui a été mis en place pour nous faciliter la vie, pour nous faire plaisir, pour vous accommoder et toutes ses conséquences.
C’est-à-dire, notre air, notre eau, notre alimentation, nos médicaments, notre stress.
Y a-t-il moyen d'y échapper ?
Si vous vivions tous au fin fond du Tibet, dans un monastère où l’on se consacre exclusivement à la méditation et à la frugalité, et si là, malgré tout, une infection fongique se manifestait (par erreur) et qu’une pilule miracle soit disponible, je dirais oui à la pilule miracle, parce que l’environnement ne serait absolument pas propice à une récidive.
Mais si vous avez une vie trépidante qui vous fait vous coucher tard et vous lever tôt,
si vous prenez la pilule, avez déjà eu des enfants, qui vous en font voir de toutes les couleurs, un mari qui vous sort régulièrement au restaurant, qui aime bien que vous partagiez son apéritif, des copines ou des collègues de travail avec lesquels vous aimez bien boire un café et manger un gâteau, des invitations par-ci par-là où on vous servira des cocktails, des petites choses grignoter, qui vous donneront mal au ventre, mal à la tête, pour lesquelles vous prendrez des médicaments… pour vous, la pilule miracle contre vos mycoses ou cystites à répétition n’est qu’un leurre.
Le club Candidose Chronique
Je dois avouer que toutes mes clientes font partie de ce que j’appelle "le club candidose chronique".
Après la première consultation je leur dis : "Welcome to the club !"
Toutes arrivent chez moi en petits bouts… ce sont en général les autres praticiens de la clinique où je travaille qui me les envoient parce qu’ils ne savent plus quoi faire avec et que ces femmes ont trop de problèmes émotionnels à traiter à leur gout. Je passe en général un bon mois à les remettre sur pied physiquement et énergétiquement.
Elles se mettent à revivre, elles mettent toute la famille au régime, dans le meilleur des cas le mari s’y met aussi, elles sont transformées et reprennent gout à la vie.
Et puis, elles se laissent entrainer par les amis, les vieilles habitudes, un verre par ci par là. De repas de fête en sortie elles profitent de leur nouvelle énergie, de leur nouvelle ligne… jusqu’à ce qu’un stress imprévu les frappe et qu’elles m’appellent paniquées parce qu’elles se mettent à angoisser ou à ne plus dormir.
Elles rechutent.
Entre le moment où elles m’appellent et le moment où elles arrivent à la clinique elles ont eu le temps de réaliser ce qui c'est passé : elles ont dévié, ont laissé les écarts être plus nombreux que les gestes détoxifiant qui leur ont été enseignés pendant leur programme de détox.
C’est la piqure de rappel.
Mais cette piqure de rappel est bien moins douloureuse que l’idée de subir à nouveau une vie submergée par la candidose chronique. Se rééduquer prend du temps, parce que notre environnement est là… et qu’il faut le gérer différemment. Mais toutes y parviennent…
Alors, si on me demande : "que pensez-vous de cette pilule X dont on parle partout ?"
Je réponds : "Montrez-moi une pilule qui puisse vous envoyer au fin fond du Tibet et je vous dirai que oui, elle peut vous aider".
En attendant, la voie royale vers une vie sans candidose chronique, donc sans fatigue, sans problèmes digestifs, sans problèmes de peau, sans angoisses, sans insomnies, excès de poids, problèmes cardiaques, diabète, bref, sans les maladies chroniques qui guettent 50% de la population des pays industrialisés, c’est tout simplement le combat contre la toxicité. Et ça, c’est un travail quotidien.
Vous avez à votre disposition un grand nombre d'outils intelligents pour combattre la candidose. Vous les trouverez dans l’Equilibre Anti-Candida.