Rééducation alimentaire : les étapes qui vous facilitent la vie
On parle souvent de se débarrasser des mauvaises habitudes, mais pas tant d’adopter les bonnes. Changer vos habitudes de vie, d’alimentation, de soin… ça n’est pas du tout cuit !
C’est quand même plus facile avec un peu de stratégie…
Donc, vous allez augmenter vos chances de succès avec quelques petites étapes simples comme celles que je vous donne ici, histoire de rester motivé et de ne pas perdre courage.
Pour mieux tenir face à l'appel du gluten
Une des habitudes à adopter qui réclame le plus d’effort et d’attention est sans doute de rester loin du gluten. Pour bon nombre d’entre vous, vous ne fuyez pas le gluten parce que vous êtes allergiques, mais plutôt pour ne pas le devenir, c’est à dire, pour ne pas entretenir d’inflammation dans votre corps (oui, c’est une des spécialités du gluten).
Vous admettrez qu’il n’y a rien de moins logique que de combattre diverses douleurs articulaires ou autre, de nous évertuer à ce qu’elles ne deviennent pas chroniques, si nous consommons tous les jours des aliments qui fabriquent cette fichu inflammation. Parmi eux, le sucre, bien sûr, mais surtout, ce satané gluten.
Vous recommencerez à craquer pour des croissants dès que vous ne souffrirez plus, mais pour le moment, il faut tenir quelque temps, et pour cela, il faut être très, très, discipliné.
La veille, pensez à ce que vous allez manger le lendemain : de préférence devant un livre qui vous propose des tas de recettes, comme les 140 recettes anti-candida.
Vous vous mijotez vos menus de la journée, vous pensez à ce que vous avez déjà sous la main, à ce que vous allez devoir acheter… bref, vous planifiez un peu. Mais surtout, vous anticipez : vous maintenez votre focus, votre motivation. Vous savez déjà que vous vous faites du bien en ne confiant pas ce qui va rentrer dans votre bouche au hasard.
De cette façon, si vous savez que vous avez un rendez-vous tôt le matin, vous avez déjà tout prévu : un petit déjeuner portable, un encas, si vous déjeunez en ville, emportez ce qui vous manquera le plus comme votre petit pot de vinaigrette maison faite avec les meilleurs ingrédients possibles.
Et puis, si vous savez que vous allez passer devant la boulangerie la plus dangereuse du quartier, celle où vous avez vos (mauvaises) habitudes, prenez avec vous un petit roll-on dans lequel vous vous serez concocté un mélange d’huiles essentielles particulièrement délicieux, quelque chose à base de marjolaine, de bergamote, de camomille, de quoi vous remonter le moral et calmer à la fois votre système nerveux !
Comment ?
A titre indicatif, si votre roll-on contient 15 ml, faites-vous un mélange sur 10 ml de base, avec 5 gouttes d’HE de bergamote, 3 gouttes d’HE de camomille romaine et 2 gouttes d’HE de marjolaine à coquille (mieux, apprenez à faire votre propre mélange avec AromaPro)
Si on vous a invité à dîner, faites un tour sur le menu du restaurant, c’est quelque chose qui est de plus en plus disponible en ligne : ne vous faites pas prendre au dépourvu, prenez votre temps pour faire votre choix et prévoyez à l’avance l’histoire effrayante à raconter au serveur, celle qui lui décrit à quelle vitesse on a du vous envoyer à l’hôpital la dernière fois que vous avez mangé un morceau de pain ou de sucre (ça marche….).
Ne tombez pas dans le piège des courses
C’est fou comme on peut se faire manipuler en faisant les courses. D’abord, on peut y avoir des habitudes de trajet, mais on y est sans arrêt tenté par diverses odeurs et visuels.
Mais vous devez vous rappeler d’un concept incontournable : si vous n’achetez pas quelque chose, cela limite considérablement vos chances de le consommer !
Bref, si déjà vous avez fait l’effort de planifier ce que vous alliez préparer pour le lendemain, faites-vous la grâce de ne pas tout polluer avec des « cochonneries » qui vont ruiner tous vos efforts. En fait, traitez votre rendez-vous au marché comme un rendez-vous chez le médecin (chez qui vous n’allez plus, de toutes façons). Vous y allez pour vous faire du bien… pas pour tomber dans le panneau des gondoles attrayantes.
Plus vous résisterez à toute forme de manipulation sur place, plus vous aurez respecté vos véritables besoins, plus vous aurez cette satisfaction intense d’avoir fait pour le mieux, pour vous et votre famille.
Tout cela peut demander un peu de travail au départ parce que mine de rien, du gluten et du sucre, il y en a vraiment un peu partout. Vous allez avoir le nez collé à toutes les étiquettes, le temps de bien maîtriser la situation. C’est fou ce que l’on découvre dès que l’on prend la peine de regarder les étiquettes….
Si vraiment vous avez du mal à changer vos habitudes, ayez recours au très puissant encens d’oliban ! Vaporisez cette huile essentielle chez vous, au bureau, dans votre voiture…imprégnez vous ! C’est l’huile de la transition (et de plein d’autres choses…).
Contre l'appel du petit (et gros) gâteau du commerce
Si ce sont les biscuits et autres petits gâteaux dont vous avez le plus peur de manquer, il y a deux choses à faire : vous en préparer tout un stock en avance et les arranger dans de jolies boites à biscuits (je vous donne plein de recettes dans « les 140 recettes anti-fongiques »), consommer des aliments lacto-fermentés, en avoir sous la main pour agir à la fois sur la qualité de votre flore et sur votre comportement émotionnel.
Et oui, je vous rappelle que si vous êtes « accro » aux petits et gros gâteaux, c’est parce que votre ventre toxique les réclame afin d’entretenir cette toxicité (je vous explique cela dans l’Equilibre anti-candida). Plus vous allez consommer ce qui renverse cet état toxique, plus vous allez rendre cette transition vers moins de toxicité et de douleur facile.
Tournez vous vers du vivant
Puisqu’il faut manger, puisque nous avons des « envies » de sucre ou de blé, au lieu de confier à des gélules de soin de vous donner les pré-biotiques indispensables à la bonne santé de votre ventre, joignez l’utile à l’agréable en les consommant : amandes, bananes, endive, ail, feuilles de pissenlit et de kale, kiwi, poireaux, légumineuses, oignons, champignons, salsifis.
Les aliments pro-biotiques que vous pouvez ajouter à cette liste sont le kimchi, la choucroute crue, les olives noires en saumure, conté au lait cru, yaourts et kéfir au lait cru, la miso, le tempeh, le natto et tout ce que vous pouvez vous fabriquer en terme de légumes fermentés au sel ou boissons comme le kombucha et le vinaigre de cidre cru.
Vous n’avez pas besoin de suivre absolument un régime anti-candida pour vous faire du bien ! Vous pouvez choisir de vous habituer d'abord à ces aliments là si vous savez que votre ventre souffre et que vous n’avez pas pour autant de manifestations fongiques évidentes qui, elles, nécessitent de passer par quelques semaines (ou mois) de régime stricte pour aller mieux.
Sachez bien gérer vos « envies coupables… »
Vous avez terminé votre encas (très sain) il y a une demie heure et pan, vous transpirez devant un étal de religieuses au chocolat….
Alors, au lieu de vivre cette agonie, d’y succomber, rappelez-vous que :
Vous ne pourrez plus vous regarder dans la glace après… que vous avez succombé à la manipulation de votre ventre en manque de produits addictifs tels que le sucre et le blé… On appelle cela la faim émotionnelle.
En prendre conscience est un grand pas vers le contrôle de vous-même, et avoir recours au petit mélange dont je vous ai parlé plus haut peut vraiment faire toute la différence.
Maintenant, si toutes vos tentatives se soldent par un échec, c’est sans doute que vous vous auto-sabotez. Dans ce cas, j’ai la solution pour vous : c’est Histoires de femme. Ce livre en lui même vous donne toutes les clés, mais en plus, vous donne droit à une semaine de coaching gratuit contre l’auto-sabotage ! Incontournable… toutes celles qui l’ont essayé vous le diront. Changez vite votre vie !