Les douleurs de votre enfant : Comment les soulager naturellement
Reconnaissez le : plus des 3/4 des visites chez le pédiatre pourraient être évitées, et qu'avec un peu de confiance en eux, de bon sens et de quelques conseils de base, la plupart des parents seraient suffisamment outillés pour maintenir leur enfant en pleine forme.
D'ailleurs, le mot d'ordre aujourd'hui n'est-il pas l'automédication ? Ce mot me fait frémir... personne n'a pensé à utiliser le mot Prévention ou Auto-gestion.
Un enfant apprend tout
A mon sens, un enfant apprend à s'auto-gérer, à prendre confiance en sa propre force intérieure, si, depuis sa naissance, on entraîne son corps à utiliser ses dispositions naturelles pour vaincre les invasions pathogènes, gérer sainement les situations stressantes et ne pas se considérer en danger à chaque crise de croissance !
Il devient un adulte sage, sain et de surcroît respectueux de son environnement.
La sagesse commence par être en mesure de prendre les bonnes décisions quant au degré de sévérité d'un symptôme (c'est en général la principale raison de la visite chez le pédiatre, et elle est très respectable).
Le pédiatre : pas n'importe quand
Voici quelques outils de base qui vous donneront un peu plus d'autonomie à ce sujet, mais n'hésitez pas à consulter le pédiatre si :
- cela fait plus d'un jour que votre enfant a une fièvre de 39 degrés C ou plus, en ayant l'air de souffrir, en refusant de s'alimenter ou de boire.
- Vous ne parvenez pas à le réveiller.
- Il a des convulsions.
- Il n'a aucune tonicité musculaire.
- Refuse de s'alimenter plus de deux fois de suite.
- Semble souffrir sérieusement.
- Il a inhalé un corps étranger.
- Ses selles sont rouges ou blanches.
- Une diarrhée continue.
- Des difficultés certaines à respirer avec changement de couleur.
- Souffre de signes évidents de méningite : mal de tête, cou rigide, température élevée, yeux sensibles à la lumière.
Soyez toujours à l'écoute de votre instinct, maternel ou paternel, lorsque la santé de votre enfant est concernée : vous aurez toujours raison.
Souvenez vous que la prévention est toujours plus simple et meilleure que d'avoir à soigner et laisser des séquelles, physiques ou sur le système immunitaire.
Souvent, il faut peu de choses pour soulager votre enfant : votre présence par exemple, surtout si vous lui montrez votre confiance en sa capacité à combattre la maladie, et si vous l'aider à se sentir le mieux possible.
Les bons réflexes
1. Ne soyez pas tenté de couvrir à tout prix un bébé qui a de la fièvre, cela risque de le faire se sentir encore plus mal. Gardez le dans un environnement raisonnablement frais et aéré, et n'hésitez pas à lui passer un gant humide sur le cou, l'intérieur des bras, les paumes des mains, sous les pieds.
Si vous ajoutez une goutte d'huile essentielle d'eucalyptus smithii à l'eau, vous lui donnerez une réelle sensation de rafraichissement.
2. Donnez lui une grande quantité d'eau fraiche (pas de sucre). L'eau l'aidera à véhiculer les toxines en dehors de son organisme et à améliorer les fonctions de ses organes émonctoires, donc l'élimination des substances indésirables.
3. Si votre enfant a faim, laissez le manger ce qu'il veut dans la mesure du raisonnable, sachant que son corps va certainement lui dicter ce dont il a besoin (à condition d'être habitué à une alimentation saine…).
Et ne lui imposez pas le lit si votre présence sur le canapé lui fait du bien…
Je vous passe en revue les principales sources de souffrances de nos bébés et enfants ainsi que les façons de les en soulager sans utiliser de médicaments dans un un cours sur vidéo d'une heure que vous pouvez vous procurer et consulter à volonté (avec la version pdf à imprimer).