Le mal de dos : comment réagir au cas par cas
Rien n'est plus frustrant que le mal de dos
C'est une des causes principales de visite chez le médecin. Mais est-ce bien utile ?
Voici une petite histoire pour illustrer le scénario habituel :
Un homme va chez le docteur pour un mal de dos qui lui pourrit la vie.
Le docteur lui prescrit des médicaments, mais il ne va pas mieux.
Alors, il y retourne, et là, le docteur lui prescrit des piqûres.
Mais notre bonhomme ne va toujours pas mieux, alors, à la troisième visite le docteur lui dit : "Rentrez chez vous, prenez un bain, puis en en sortant, ne vous essuyez pas et mettez vous en plein devant la fenêtre ouverte".
Alors le bonhomme lui répond : "Mais si je fais ça, je vais attraper une pneumonie!"
Et le docteur lui dit : "Oui, mais ça au moins je sais le soigner".
Si vous expérimentez le mal de dos, il y a des chances pour que vous vous sentiez dans la même situation.
Votre docteur vous donne un médicament, puis un autre, et un troisième, peut être vous fait-il une piqûre, ou vous conseille du chaud, puis du froid, ou l'alternance des deux, puis il vous envoie faire des radios... mais vous n'êtes toujours pas soulagé.
Le mal de dos est un business important, et juteux
Des millions d'euros sont dépensés chaque année pour des dos douloureux. Malgré tous ces euros distribués aux cabinets de docteurs, aux hôpitaux, aux pharmaciens, aux kinés etc...il n'y a pas eu d'améliorations majeures concernant la réponse faite aux patients entre 1997 et 2005.
En fait, aujourd'hui, une grande partie des maux de dos ne sont pas soulagés. Il semblerait qu'on fasse un usage démesuré de tests et de traitements inadéquates.
Il est important que vous sachiez que même une radio n'est pas 100% fiable: par exemple, des disques de la colonne vertébrale peuvent avoir l'air complètement détruits, inexistants à l'imagerie, et pourtant, ne provoquer aucune douleur, car cette malformation existe, et ne nécessite aucune intervention.
Les traitements pour le dos d'aujourd'hui relèvent de la haute technologie, sont très chers, mais ne sont pas plus efficaces que ce qui était disponible il y a dix ans.
Aux États-Unis on vous fait même signer une décharge en cas de "syndrome de l'échec de la chirurgie du dos". C'est le nom du diagnostic donné au cas où le traitement n'a pas marché. Le syndrome de l'échec du traitement. Parce que rien n'est plus aléatoire que le diagnostic du mal de dos, ainsi que le choix de son traitement.
Qu'une pilule ou une ceinture chauffante n'apporte pas d'amélioration est une chose, mais que des mois après une opérations, on soit toujours dans le même état, en est une autre.
Un autre cas de figure indissociable du mal de dos et dont on ne parle pas assez estl'addiction aux médicaments anti-douleurs, avant ou après une opération.
Ces médicaments sont très utilisés dans le cas d'une opération des cervicales, greffe de disque ou fusion, particulièrement douloureuse.
L'action analgésique s'estompe petit à petit, il faut de plus en plus de pilules pour supporter la douleur, puis des pilules de plus en plus forte, et si par malheur, rien n'a été fait pour améliorer la condition qui provoque la douleur, on fini par ne plus vivre que pour l'heure de la pilule.
Les médecins se gardent bien de prévenir leur patient que le produit qu'ils sont sur le point d'absorber esthautement toxique et addictif au même titre que de l'héroine ou de la morphine. Le plus souvent, un laboratoire pharmaceutique les a "incités" à le prescrire.
Si le patient a eu la chance de trouver un vrai remède à son mal de dos, sa seule façon de se débarrasser de ses pilules sera le séjour en hôpital psychiatrique, là où l'on tente de soigner les drogués et les alcooliques.
Mais rien n'effacera le fait qu'il est devenu un drogué comme un autre : des années de crises de manque, de douleurs des os, de traumas psychologique et une liste de médicaments à éviter à tout prix, lui rappellent ce qui le menace de revivre le même cauchemar.
Qu'est-ce que la douleur vous dit ( ou ne vous dit pas) ?
Vous savez sans doute déjà que la douleur est le moyen qu'à le corps de vous envoyer un message.Mais lorsqu'il s'agit de douleur du dos, il se peut que le message soit codé...
La douleur peut être musculaire, c'est le cas du lumbago, vous vous êtes tordu, étiré un muscle, et vous souffrez le martyre. Mais ça se répare très bien.
La douleur venant des disques : après des années et des années de mauvaise posture ou de sport à impact élevé (tennis, cross, ski nautique), le petit coussin gélatineux qui permet d'absorber les chocs entre les vertèbres s'affine, jusqu'à disparaître. Les vertèbres frottent alors l'une contre l'autre, se déplacent d'un coté à l'autre, provoquent des tensions sur les articulations, les muscles, les ligaments qui maintiennent la colonne.
En cas de hernie, le disque s'échappe de son logement, il peut alors presser contre un nerf et provoquer des expressions proches de @?/*#!!!!.
Si le nerf sciatique est touché, vous allez le sentir jusque dans votre jambe, à travers la fesse. Les disques herniés heureusement ont tendance à se résorber d'eux mêmes. En trois mois (300 millions d'année...) vous avez des chances de vous en sortir sans casse.
Les cartilages des articulations : si les cartilages des petites articulations de la colonne sont usés, l'inflammation qui en résulte s'appelle arthrite spinale et apparaît en général dans le cou (douleur dans l'épaule) ou dans le bas du dos (douleur dans la fesse ou la jambe).
Les os : l'arthrite, de même que les disques herniés, peuvent provoquer des excroissances osseuses sur les vertèbres qui réduisent l'espace dans lequel la moelle épinière et les nerfs sont logés. Cette sténose ne pose pas toujours de problèmes, mais si ça arrive, elle peut se manifester par des douleurs de dos chroniques, des affaiblissements musculaires et, rarement, des détériorations nerveuses. L'aromathérapie et le massage offrent à la fois soulagement et véritable traitement.
C'est vous l'expert de votre corps, de vos sensations. Commencez par vous évaluer :
Une douleur toute neuve
Vous pouvez parfaitement vous sentir mieux sans l'aide de qui que ce soit.
Si il s'agit de la région lombaire, il se peux qu'un simple désordre digestif soit à l'origine de la douleur (et oui, le ventre...). Même s'il s'agit de douleur du haut du dos ! Des tensions au niveau du colon ou des gaz, sont suffisant pour créer des tensions dans les épaules, les trapèzes autour du cou, ou le rhomboïde autour des omoplates...
Pour la petite histoire, je me suis débarrassée d'une douleur de haut du dos récalcitrante grâce à une séance d'hydrothérapie du colon. C'est de loin pas aussi traumatisant qu'une séance chez le kiné, et c'est efficace à bien des niveaux.
Un simple régime anti-candida visant à éliminer toute une liste de problèmes de ventre est parfois suffisant pour vous soulager.
Une de mes lectrices vient de s'en rendre compte!
Voici ce qu'elle m'a écrit :
"Bonjour,
Je suis le régime anti-candida depuis le début août 2014 et j’en ai fait mon nouveau mode de vie. Je me sens très bien, mon énergie est meilleure, mon sommeil aussi et mes symptômes sont partis. De plus, avant j’allais me faire masser à toutes les 4 semaines. J’avais toujours des douleurs musculaires dans le dos. Je réalise, ce matin, que la dernière fois que je suis allé chez le massothérapeute c’est au mois de juillet. Je ne suis pas certaine si c’est relié à mes nouvelles habitudes alimentaires mais j’en ai bien l’impression." Marie-Jo. Quebec.
Si vous avez joué à tarzan, que vous avez soulevé un gros poids et que vous vous êtes bien rendu compte que quelque chose a "lâché" ou s'est coincé... il y a des chances pour que ça ne dure pas. L'application d'un sachet de petits pois congelés (ou pour les pros, d'un coussins glacé) pendant une vingtaine de minutes est une façon de bien commencer.
Si vous avez des mains expertes dans votre entourage, faites vous appliquer quelque chose d'analgésique, mais surtout sans manipulation, tel que une petite cuillère d'huile de base (arnica de préférence) avec 5 gouttes d'huile essentielle de menthe poivrée. Je recommande aussi chaudement de prendre un anti-inflammatoire naturel efficace tel que le jus Tahitian Noni , à raison de 60 ml toutes les deux heures (suivi d'un grand verre d'eau).
A défaut d'huile essentielle, si vous avez du jus Tahitian Noni, faites vous un cataplasme à disposer sur la zone douloureuse : ça marche très bien aussi.
Si vous avez trouvé des mains expertes, vous pouvez leur faire appliquer des pressions légères de chaque coté de la colonne vertébrale, à deux doigts de la pointe de la première vertèbre dorsale, puis tenir le dos au chaud, de préférence avec une petite couverture chauffante, pour aider à éliminer les tensions.
Si votre douleur se situe plus au niveau des lombaires, (et que vous vous êtes assuré qu'il ne s'agissait pas d'un problème digestif), massez le mollet correspondant au même coté que la douleur, avec les pouces, depuis la cheville vers le creux, à l'arrière du genou, en insistant sur la face latérale du muscle, juste sous la "boule" du mollet, pour info, la tête du gastrocnemius.
Procédez aussi à une extension du mollet en faisant fléchir le pied.
Pour ceux qui disposent d'une charte de points d'acupuncture, le but est de presser le Vessie 58, et si possible, le Vessie 23.
Si vous êtes certain d'avoir un lumbago (le diner de con, ça vous dit quelque chose ?), vous devriez avoir tellement mal que vous pensez vous être cassé le dos.
En fait il s'agit plutôt d'un étirement provoquant un spasme, cas extrêmement courant de mal de dos.
Vous pouvez vous en débarrasser en deux semaines si vous restez tranquille, buvez du jus Tahitian Noni toutes les heures, trouvez quelqu'un qui vous applique des huiles essentielles analgésiques, et vous presse le point d'acupuncture Vessie 27, qui se trouve à la première dépression du sacrum.
Attention, allez-y doucement, ça fait mal.
Usez et abusez de jus Tahitian Noni et de la recette de baume du tigre maison que je donne dans le post sur la douleur.
Une douleur subite consécutive à un mouvement ordinaire: il se peut que vous en ayez un peu trop fait ces derniers temps, et que vos muscles vous demandent de vous poser un peu. Alors, commencez par vous reposer : faites vous tremper dans un bain chaud, dans un bain à bulles, ramollissez vous dans un sauna...et puis restez tranquille.
Bien sur, c'est le moment de vous faire faire un massage relaxant, et si vous aimez, quelque chose de plus profond au niveau musculaire, pourquoi pas du Shiatsu.
Bref, encore une fois, levez le pied, ça vous évitera l'accident qui contraint à l'immobilité.
Vous souffrez en vous réveillant le matin : il y a des chances que vous souffriez d'une forme d'arthrite. Alors explorez le sujet, tentez de redresser la barre de ce coté là, corrigez votre alimentation pour alcaliniser votre organisme et réduire l'inflammation, faites vous masser pour stimuler la circulation sanguine et l'élimination des toxines et si aucune amélioration n'apparaît, il sera alors temps d'investiguer sur le dos à proprement parler.
Les symptômes à ne pas prendre à la légère : vos doigts s'insensibilisent, vos jambes s'affaiblissent alors que vous vous êtes fait un coup du lapin, que vous souffrez du cou, ou que vos lombaires vous font vivre le martyre... n'attendez pas, foncez chez un spécialiste. Quelqu'un en qui vous avez confiance et doté d'un ego de taille normale afin qu'il ou elle n'hésite pas à vous rediriger vers quelqu'un de plus qualifié si besoin.
En qui avoir confiance ? Qui peut vous aider ?
En Juin dernier, l'institut de médecine des États-Unis a annoncé qu'il allait évaluer l'efficacité des différentes approches concernant 100 problèmes de santé, le mal de dos a été placé dans le groupe des priorités.
En fait, il n'y a pas un meilleur moyen de traiter tout le monde. Mais il est certain qu'on augmente les chances de soulager en augmentant la compréhension de ce qui ne va pas, puis en s'en remettant au talent de la ou les bonnes personnes. Et ça, dépend uniquement de vous.
Si vous avez tout essayé et que vous envisagez la chirurgie comme la méthode radicale qui va forcément résoudre vos problèmes, réfléchissez à deux fois. Rappelez vous que 95% des cas, les maux de dos ne se résolvent pas par la chirurgie.
Si on vous fait miroiter la chirurgie comme étant la panacée, posez 4 questions importantes :
Que ce passe-t-il si j'attends ?
A moins que vous ayez eu un accident grave de la colonne avec des complications neurologiques, il y a suffisamment de temps disponible pour tenter des méthodes alternatives.
Que puis-je essayer à la place ?
Un bon chirurgien devrait être familiarisé avec un tas d'autres traitements et en mesure de vous en parler.
Comment puis-je être sûre que la chirurgie est ce qui convient le mieux à mon problème ?
Vous voulez des preuves. Des statistiques, des études venant d'organismes indépendants.
Quels sont les risques ?
Si le docteur ne vous parle pas des complications possibles ou ne reconnaît pas la possibilité de l'apparition d'un problème, courrez en voir un autre. De la chirurgie sans risque, ça n'existe pas.
Une dernière chose avant de vous lancer : ne vous faites pas découper n'importe où et n'importe quoi.
Le danger du diagnostic
Il arrive que des opérations du dos se soldent par un échec cuisant, simplement parce que le chirurgien n'a pas correctement identifié la source de la douleur.( Privilégiez les chirurgiens humbles... pas facile à trouver, mais trouvable).
C'est pourquoi il est critique d'y passer. Les radios et les scanners peuvent aider, mais seulement si votre docteur a une bonne raison de suspecter un problème particulier.
Les images de haute technologie découvrent facilement les anomalies, toutes formes d'anomalies, même celles qui n'ont rien à voir avec ce qui provoque la douleur.
Si on prenait 100 personnes dans la rue et qu'on leur faisait passer un MRI, on verrait qu' un tiers d'entre eux a des problèmes structurels évidents.
Il est très facile pour un docteur de se réfugier vers cette anomalie comme étant la source de votre problème... mais en a-t-il la preuve ? Au mieux, il espère sincèrement que c'est le cas, au pire il sait parfaitement que l'image ne signifie rien, mais la chance de "réparer quelque chose" et d'être payé pour ça ne se laisse pas passer.
Donc, il faut vraiment insister, et s'assurer qu'on est passé par tous les examens d'identification de la douleur.
La mauvaise nouvelle est que malheureusement, ce passage obligé du diagnostic est éprouvant. Pour la localiser, on recherche la douleur.
On met donc le patient dans une situation pénible, mais incontournable.
Ne vous laissez pas convaincre de la nécessité d'une opération du dos avant d'être passé par cette phase de dépistage précis de l'origine du mal! Sachez qu'à défaut de vous insensibiliser pendant la procédure (puisque vous devez communiquer votre douleur), on peut vous mettre dans un état second, qui dure assez longtemps pour que vous ne vous souveniez de rien après.
Pour en savoir plus sur les moyens de guérir vos problèmes de dos, cliquez ici.